En effet, ces habitants infortunés ont affirmé qu'ils ont occupé des habitations très anciennes remontant aux années 60. «Nous nous sommes vraiment lassés de poireauter quotidiennement devant la mairie dans l'espoir d'apprendre que notre déplorable situation soit mise un jour dans un éventuel ordre du jour des éléments d'APC», déplore une dizaine d'occupants de la cité en question. «Vu la vétusté avancée de nos maisons, nous endurons en permanence la peur d'un effondrement subit. Nous continuons de colmater à chaque fois les fressures, devenues de véritables tanières aux souris, cafards, scorpions, lézards et autres reptiles», réplique une autre. Selon une source officielle, il est fort possible qu'une solution soit trouvée aussitôt l'achèvement immédiat d'une soixantaine de logements entrant dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire attribués à ladite commune.