Placettes publiques défigurées Des excavations sont visibles sur les placettes publiques. Aucune ne semble y échapper vraiment. A la place du 1er Mai, dans la commune de Sidi M'hamed, à Audin à Alger-centre ou plus loin à La Casbah, ou encore Bab El Oued, des travaux sont menés à la hussarde sans qu'aucune remise en l'état ne soit faite. La société engagée pour l'installation d'enseignes ou de candélabres ne semble pas être pressée pour réaliser ses travaux dans les délais.Du carrelage est détruit et au lieu qu'il soit remplacé, la société utilise du béton appliqué sur la plateforme, déformant l'aspect général du lieu. En plus de ces traînées de béton, ce sont ces trous béants laissés qui créent un autre problème : des personnes âgées ou celles qui passent dans ces endroits mal éclairés risquent de se fracasser un membre gratuitement. Hussein Dey : Le diktat des taxis clandestins Les habitants des quartiers voisins du CHU Nefissa Hamoud (ex-Parnet) à Hussein Dey déplorent le diktat imposé par les taxis clandestins qui ont investi toutes les rues et ruelles jouxtant cet hôpital. Cet état de fait cause des désagréments aussi bien aux automobilistes qu'aux piétons. Selon des riverains, ces taxis, qui activent dans l'illégalité, occupent constamment les rues étroites ; les véhicules ne peuvent circuler librement alors que les piétons ont du mal à emprunter les passages qui leur sont réservés. « Nous n'arrivons plus à circuler, même sur les trottoirs. Les taxis clandestins occupent une partie de la route, gênent les véhicules qui viennent en sens inverses et passent leur temps stationnés là », affirme un citoyen du quartier. Il ajoute que des rixes ont éclaté entre ces clandestins et des riverains, principalement en cette période de Ramadhan où le citoyen est, par nature, à bout de nerfs. Dans un autre registre, ces habitants dénoncent aussi le stationnement anarchique des véhicules d'employés de certaines entreprises privées n'importe où et n'importe comment, sans se soucier de la gêne que cela cause aux riverains. Les forces de sécurité ont été interpellées à maintes reprises, sans succès.