Le pire, c'est que le collecteur, qui a été réalisé pour drainer les eaux, est souvent obstrué exposant ainsi les dizaines de citoyens à un péril certain. Il y a lieu de citer, à l'est d'Alger, l'oued El Hamiz, qui constitue un réel danger pour les centaines de citoyens qui habitent le bidonville longeant ce cours d'eau. D'autres communes de la wilaya d'Alger présentent également un risque potentiel en cas de déchaînement de la nature. Le quartier Djaâfri ex-La Panthère, à l'est de la commune de Réghaïa, présente également, une menace, car une bonne partie de ce quartier et situé aux abords de l'oued Djakane. Les habitants se plaignent chaque année des désagréments causés par l'obstruction des voies menant vers le centre-ville de Réghaïa. Pour ce qui est de la seule voie d'accès piétonnière reliant ce quartier au reste de la commune, les habitants de Djaâfri se plaignent de la difficulté d'accès à la ville, à cause des escaliers qui sont jugés, selon eux, trop escarpés et qui ne peuvent pas être utilisés par les handicapés, les personnes âgées et les femmes enceintes. Cette difficulté est accentuée par la vétusté du pont qui surplombe l'oued de Réghaïa et qui présente également un sérieux danger en cas de crue.
