L'université Badji Mokhtar, laisse-t-on entendre, accueillera cette année les étudiants sans grands heurts, comme cela était le cas lors des précédentes rentrées où les problèmes liés à la pédagogie, l'hébergement et la restauration se posaient d'une manière cyclique. Les projets en cours de réalisation laissent supposer que la tension qui s'est toujours exercée sur l'infrastructure tendrait à baisser, avec pas moins de 1 000 places pédagogiques en cours de construction. Cela permettra de desserrer quelque peu l'étau sur le site abritant actuellement la faculté de médecine, trop exigu pour pouvoir faire face au flux prévisionnel des étudiants issus des différentes wilayas avoisinantes et même lointaines. Aussi les services en charge de la réalisation, en l'occurrence la direction du logement et des équipements publics, assurent-ils un suivi permanent aux différents projets, qu'ils relèvent de la pédagogie, de l'hébergement ou de la restauration, dans la perspective de les voir livrés dans les délais impartis aux opérateurs ou du moins maintenir la cadence pour contourner d'éventuels retards. Des travaux additifs de confortement avaient quelque peu retardé les travaux concernant 4 000 places pédagogiques de la faculté des sciences juridiques. Parmi les points noirs déplorés par les étudiants au niveau du campus d'El Bouni, il y a le sous-équipement des laboratoires et l'absence de propreté dans les amphithéâtres. Annaba ne cesse, en effet, ces dernières années, de développer l'infrastructure universitaire pour face à l'accroissement des effectifs à la faveur de l'accueil chaque année d'un nombre considérable de nouveaux bacheliers. Les structures pédagogiques, comme les résidences universitaires, s'érigent sur tous les sites, c'est-à-dire à Sidi Ammar, Sidi Achour, ou encore sur celui du nouveau pôle d'El Bouni dont la deuxième tranche est en phase de construction. Les différents projets en cours ne manqueront pas de propulser Annaba au rang de ville universitaire digne de ce nom. Le campus d'El Bouni, un véritable joyau architectural, drainera à l'aboutissement de cette deuxième tranche, les étudiants de la faculté de médecine et ceux des sciences juridiques.