Deux journalistes agressées à Tunis Sana Farhat, une journaliste du quotidien francophone Le Temps, et Maha Ouelhezi, travaillant pour le site d'information en ligne, Web Manager Center, ont été agressées, le 4 janvier dernier, par des agents de sécurité en civil, alors qu'elles couvraient une manifestation d'enseignants universitaires devant le ministère de l'Enseignement supérieur à Tunis. Sana Farhat s'est vu confisquer sa carte de presse et son appareil photo par les policiers, qui ont effacé la vidéo qu'elle venait de tourner dans le hall, alors que les agents s'apprêtaient à faire reculer les manifestants. Attrapée par les cheveux, elle a été traînée sur le sol après avoir protesté pour récupérer son matériel. Contactée par Reporters sans frontières, Sana Farhat a fait part de son intention de porter plainte. Maha Ouelhezi s'est vu confisquer son appareil photo par un policier, qui l'a ensuite cassé en le jetant au sol. Les enseignants de l'université de la Manouba à Tunis manifestaient pour demander la reprise des cours. L'université est ,en effet, paralysée depuis plus d'un mois par des personnes inspirées par les doctrines salafistes, qui revendiquent le droit pour les jeunes filles portant le niqab à suivre les cours et à passer les examens, ce que la loi interdit en Tunisie. Deux réseaux de voleurs de véhicules démantelés à Chlef Deux réseaux de voleurs de véhicules ont été démantelés, au début de ce mois, par la brigade économique et financière et la brigade criminelle de la sûreté de la wilaya de Chlef, a-t-on appris auprès de la cellule communication. L'opération s'est soldée par l'arrestation de neuf malfaiteurs, ainsi que la saisie d'un véhicule de marque KIA et un camion de marque Hyundai. Ces derniers ont été vendus en dehors de la wilaya avec de faux papiers et de fausses plaques d'immatriculation. Le premier véhicule a été retrouvé à Alger, et le second à Oran. Les mis en cause, des repris de justice, sont âgés entre 24 et 31 ans. Ils ont été placés sous mandat de dépôt pour faux et usage de faux. L'hommage de La Casbah à Allalou Cet après-midi, à 15h30, le Café littéraire Mohammed Boudia de la fondation La Casbah rendra hommage à Allalou, celui qui, aux côtés de Mahieddine Bachtarzi et Rachid Ksentini, contribua à la naissance du Théâtre algérien. De son vrai nom Ali Sellali, né à La Casbah d'Alger, c'est lui qui, en effet, permit à ce théâtre de monter sa première pièce en arabe dialectal. Ce qui fit écrire à feu Abdelkader Djeghloul, que ce jaillissement était porteur d'une nouvelle attitude vis-à-vis de l'acte culturel, d'une socialisation culturelle inédite, en même temps que d'une nouvelle forme de prise en charge du vécu populaire. Prévu au siège de la Fondation Casbah à Bab J'did, non loin de l'hôpital Aït Idir, cet hommage sera rehaussé par la présence de la fille de l'artiste et d'une présentation suivie d'une vente-dédicace de L'Aurore du théâtre algérien, un livre réalisé par le Crasc d'Oran sur la base d'un témoignage édifiant de cet enfant de La Casbah.
Inauguration du kiosque Djezzy à l'ESC Jeudi dernier, au siège de l'Ecole supérieure du commerce d'Alger, Tamer El Mahdi, directeur général de Djezzy, a procédé, en compagnie de Abdelaziz Sebboua, recteur de l'ESC, à la cérémonie d'inauguration d'un kiosque Djezzy multifonctions, qui va permettre aux étudiants d'accomplir gratuitement un certain nombre de travaux, tels que la photocopie de documents, la reliure, etc. M. El Mahdi a remercié le responsable de l'ESC pour avoir bien voulu accepter d'accueillir un kiosque Djezzy, qui n'a pour autre objectif que de faciliter la tâche des étudiants. La convention entre les deux partenaires stipule que Djezzy accueillera des étudiants stagiaires et qu'elle offrira, dans la limite des places disponibles, l'opportunité aux enseignants de l'ESC de participer aux formations et séminaires qui seront organisés par Djezzy.