Environ deux mois après la modification des dispositions de la loi des finances 2009, les premières retombées sur le secteur commercial apparaissent. Ainsi, en activité depuis la fin de l'année 2007 à Biskra, le « Magasin Cetelem », sis au quartier d'El Alia, spécialisé dans le crédit consommation, vendant à tempérament des produits d'ameublement et de décoration, des appareils électroménagers, du mobilier de bureau et du matériel d'informatique, et qui avait fermé ses portes pour les vacances d'été, n'a pas rouvert au grand dam des nombreux clients que ce mode de payement arrangeait. Un concessionnaire automobile, dont l'essentiel des ventes se faisait à travers les crédits octroyés par les banques, annonce, quant à lui, sa fermeture et sa reconversion imminente dans « le fast-food ou le commerce de la fripe », tandis que d'autres acteurs de ce secteur, se disant encore ébranlés par ces mesures, optent « en attendant de voir », ont-ils confié, pour la réduction du personnel et des charges salariales.