A la suite d'une intervention chirurgicale subie en février 2009, le dénommé Tabahriti Riad, un jeune âgé de 26 ans, a été victime, selon lui, d'une erreur médicale qui lui a fait perdre l'usage de ses jambes tout en entraînant d'autres complications. C'est ce qu'il a déclaré lors de sa visite à la rédaction. En effet, indique le jeune Rida, un employé au sein de la cellule de communication du Groupe Sonatrach –Activité Aval –, « je suis tombé malade et mon cas a nécessité une intervention chirurgicale urgente pour hernie discale. Je fus orienté vers une clinique privée à Oran par l'assistance sociale et opéré par médecin exerçant au sein de cette structure privée ». « Lorsque je suis sorti de cette clinique, ajoute-t-il, croyant à la réussite de l'intervention, quelle fut ma stupéfaction en constatant que cette opération a été pratiquée dans une autre partie de mon corps. Cette erreur a provoqué un abcès au niveau des disques lombaires, en même temps qu'un blocage irrégulier de la prostate et une perte de l'usage de mes jambes. Je suis contraint pour me déplacer difficilement à utiliser des béquilles. Selon certains praticiens qui ont été contactés, il s'agirait, en plus de l'erreur médicale, d'un manque de stérilisation du matériel chirurgical utilisé lors de l'intervention ou parfois du bloc opératoire. Six de ces spécialistes qui ont été contactés par mes propres moyens ont constaté l'erreur médicale et étaient prêts à me délivrer des certificats. Mais ayant appris le nom du chirurgien, ils se rétractèrent. Depuis cette date et malgré mes démarches auprès des responsables des œuvres sociales de l'entreprise et de l'assistance sociale, je vis le calvaire, surtout que ma colonne vertébrale est infectée, ce qui complique de jour en jour mon cas clinique. » Dans cette affaire entre la clinique privée et le comportement de l'assistance sociale, il y a « anguille sous roche », a-t-il affirmé. « Je demande qu'une enquête soit faite pour étaler la vérité. Il s'agit également d'éviter à d'autres malades, qui peuvent être orientés vers cette clinique privée par l'assistance sociale, d'éviter de subir les mêmes erreurs médicales ».