Des associations locales ont été sollicitées ces jours-ci pour soutenir le travail des commissions de la santé et de la culture. L'Assemblée populaire de wilaya (APW) se réunira en session ordinaire. « Cette session se tiendra la deuxième moitié du mois d'octobre durant laquelle plusieurs points seront au programme de cette plénière. Les élus plancherons sur les thèmes du tourisme, des loisirs, de la culture et différents sites historiques en plus de l'environnement. Sur la base de la situation constatée à Alger, décision a été prise de consacrer cette session ordinaire à des sujets qui exigent une réaction énergique comme convenu au début du mandat », assure M. Djeffal, président de l'APW d'Alger. « Les différentes commissions se réunissent continuellement depuis quelques semaines déjà », affirme le P/APW. L'environnement est un sujet qui « tient en haleine » les instances administratives d'Alger, l'APW semble décidée à s'y engouffrer. « Les élus parleront de la gestion des ordures ménagères et hospitalières, mais aussi du processus de fermeture de la décharge de Oued Smar en 2010-2011 », poursuit le P/APW. Une approche semble être adoptée par l'assemblée qui, soutiennent ses détracteurs, retombe en léthargie après chaque session. « Il s'agit pour nous de sortir de ce face-à-face entre les élus et l'exécutif. Nous voulons après ces réunions aboutir à des recommandations, devant être discutées lors d'assises qui seront élargies à la société civile qui participera à toute prise de décision. Des associations locales ont été sollicitées ces jours-ci pour soutenir le travail des commissions de la santé et de la culture. « A la fin de l'année, nous comptons nous réunir pour faire le bilan des décisions prises lors des différentes sessions passées », insiste Djeffal. « La commission environnement se réunira demain ou après-demain. La société civile y sera sollicitée. Nous devons parler des aspect liés à l'hygiène dans une ville comme Alger », relève Ouardi, élu FFS, membre de la commission environnement, en indiquant que « d'ici le 10 octobre, une plénière sera consacrée aux structures et travail des maisons de jeune et de la culture », poursuit-t-il. L'élu fait un constat alarmant de ces structures. « La plupart des centres n'ont pas de statut défini. Le directeur est désigné suivant des affinités et certains sont même nommés juste pour être mis à l'écart. Les APC et la direction de la culture auxquelles ces structures appartiennent n'ont pas de programmes ni de financement », signale l'élu. « Il faut noter qu'on ne peut pas développer une économie nationale sans investir dans la formation professionnelle dont bénéficiera ce domaine particulier. Les jeunes ne sont pas intéressés par les métiers. L'Etat avant de les renvoyer, pourrait les encourager, les motiver avec des bourses », indique Ouardi qui assure que les centres ne sont pas fréquentés.