Les établissements scolaires de la daïra de Bouzguène sont à la troisième semaine de fermeture. Plusieurs obstacles empêchent la reprise des activités pédagogiques, à commencer par l'état des routes que les dernières précipitations ont rendues complètement impraticables. La neige qui s'est accumulée dans les cours de récréation n'a pas encore été dégagée dans de nombreuses écoles situées sur les hauteurs de la daïra, nous apprend-on également. Par ailleurs, le chauffage n'est pas assuré dans certains établissements, rendant impossible l'activité pédagogique depuis le début de la vague de froid. Là où le carburant est disponible, les poêles à mazout sont en panne, et les responsables concernés n'arrivent pas à trouver un réglement à ce problème, en dépit des assurances données par la direction de l'éducation concernant la disponibilité des équipements demandés par les chefs d'établissement. Le CEM Hamadi est, à titre d'exemple, privé de chauffage depuis une année (mars 2004). La passivité des parents d'élèves est également mise en cause, car la situation aurait pu changer si une association s'était mobilisée auprès des autorités.L'effondrement d'une partie de la toiture du lycée Mohand Oulhadj a contraint les élèves de 3e AS à évacuer le 3e étage, alors que ceux de 1er AS sont tout simplement renvoyés chez eux. La réparation de la toiture étant plus difficile à entreprendre, il est question, indique-t-on, d'effectuer des aménagements dans le dortoir de l'établissement afin de pallier le manque de salles de classe.