Ce Salon aura pour thème «Le tourisme, facteur de valorisation de notre histoire» et s'inscrit dans la célébration, cette année, du cinquantenaire de l'indépendance de notre pays. «Des techniques modernes de communication seront utilisées pour donner à cette fête du tourisme une dimension à la hauteur des potentialités touristiques et des ambitions affichées par le secteur», souligne un communiqué de presse. Comme à l'accoutumée, le Sitev sera surtout une invitation à découvrir l'Algérie touristique. Un étalage de produits sera proposé aux visiteurs et plus particulièrement aux férus du tourisme balnéaire à la recherche du meilleur décor de vacances à quelques jours de la saison des grandes évasions. Un Sitev, pourquoi ? Durant plusieurs années, il a été à la recherche d'une vocation pérenne, voire d'une identité. Mais disons que le premier enjeu est d'améliorer l'image touristique de notre pays qui n'échappe pas à certains clichés. Il faut développer une image forte, riche et désirable.La perception de l'Algérie est très différente selon les publics, et les évolutions n'ont pas encore réussi à passer auprès du grand public qui continue pour l'essentiel de camper sur les stéréotypes établis, à une exception près très encourageante cependant : les étrangers qui sont effectivement venus en Algérie sont repartis avec une meilleure image. Si des progrès ont été faits, beaucoup reste à faire pour donner envie de venir en Algérie et d'y revenir. C'est aussi une occasion pour le ministère de communiquer les chiffres récents des flux touristiques dans notre pays, au moins pour nous situer par rapport à la forte concurrence qui prévaut en Méditerranée. Dans cet espace hautement touristique, l'Algérie est à la recherche perpétuelle d'une place au soleil. La croissance des recettes, pour constante qu'elle soit, estimée à 480 millions d'euros, reste modeste. Le budget promotionnel, non communiqué à la presse, est tout aussi modeste ! C'est aussi la première sortie médiatique de deux regroupements, la Fédération nationale des offices du tourisme qui renaît de ses cendres et la Fédération nationale des hôteliers récemment créée, qui doivent apprendre à communiquer. Dans ce contexte, le message du ministre, Smaïn Mimoune, ne souffre aucune ambiguïté lors de la rencontre nationale des opérateurs et acteurs dans le tourisme, l'hôtellerie et l'artisanat : «Leur création ne devra pas se limiter à une existence juridique mais devra transparaître à travers un déploiement réel sur le terrain.» Il sera mis à la disposition, à titre gracieux, de l'ensemble des fédérations, d'un espace d'exposition afin de leur permettre de mener des activités de relations publiques et de communication en direction aussi bien du grand public que des médias.Ce Salon sera, notamment, consacré à la question du développement du tourisme intérieur et à son accessibilité par le grand public.