Bonne nouvelle pour le judo algérien qui vient de mettre un terme à l'inactivité sportive internationale de l'Algérienne Soraya Haddad, première femme arabe et africaine à avoir accéder au podium olympique. La fille chérie d'El Kseur (Bejaïa) se trouve depuis hier en France, pour se préparer dans ce pays. C'est le Comité olympique algérien (COA) qui lui a alloué une bourse de préparation. La Fédération algérienne de judo, avec la mise en place d'une commission de haut niveau, devra accompagner notre championne dans la bonne mise en œuvre des programmes de préparation de cette dernière. La commission du judo de haut niveau, première du genre dans cette discipline et présidée par Idir, un cadre formateur à l'Institut national de formation supérieure en sciences et technologie du sport de Dely Ibrahim à Alger (INFS/STS) vient à point nommé pour relancer, comme il se doit, Soraya après un « cut » qui n'a que trop duré. C'est Ahmed Moussa, ancien champion Algérien et actuel entraîneur national des juniors garçons, qui a été désigné pour s'occuper des judokas de haut niveau. C'est un très bon apport psychologique pour notre championne qui vient, tout récemment, d'être nominée d'un prix d'honneur international par la Fondation sénégalaise du nom de l'ancien président de la République sénégalaise, Abdou Diouf. Soraya devra vite se mettre au diapason de l'évolution que connaît le judo mondial, notamment après la mise en œuvre, depuis plus d'une année, du nouveau système de compétition, qui compte dans la comptabilisation pour la qualification aux prochains Jeux olympiques de Londres 2012.