La situation à laquelle a abouti la cité la Mendia fait réagir ses résidants par la voix des membres de l'association « Ettihad Ouled Elhouma », lesquels soulignent d'emblée qu' « ils n'ont pas les coudées franches pour prendre en charge les doléances de leurs concitoyens et les problèmes de leur quartier ». Ladite association, en attente d'agrément, se heurte à des contraintes d'ordre bureaucratique pour solliciter officiellement l'intervention des autorités, étant dépourvue du cachet. Dans l'attente d'une régularisation de leur situation vis-à-vis de l'administration compétente, ses membres ne comptent pas rester les bras croisés, et s'ingénient plutôt à vouloir améliorer, un tant soi peu, l'état dans lequel s'est confiné le quartier, un des grands pans du visage de la « Coquette ». L'inondation des caves, même si cela n'est pas l'apanage de leur cité, les préoccupe grandement, et de ce fait, ils espèrent l'intervention de l'OPGI. Aux problèmes auxquels sont confrontés les habitants, à l'image « de l'arrêt de l'ascenseur depuis 2004 », viennent se greffer les contraintes que peut générer la proximité d'un marché. Ce dernier, déplore le président de l'association, M. Baghdadi, est dans un état lamentable, et en dépit du monde impressionnant qu'il draine et des commerçants qui y travaillent, est, contrairement à toutes les règles d'hygiène, dépourvu de salle d'eau. Les membres de l'association appréhendent aussi les problèmes d'insécurité pouvant survenir, ledit marché étant investi, le soir, par des délinquants.