Le soutien des organisations estudiantines et des sections syndicales des résidences universitaires pour le maintien du directeur de l'ONOU (Office National des oeuvres universitaires), M. Kandouci, déchu de son poste, a eu de sérieuses répercussions sur les autres étudiants et étudiantes résidents non concernés par le problème. Ces derniers se sont retrouvés victimes de ces agissements et n'ont, de ce fait, trouvé aucun interlocuteur pour prendre en considération leurs doléances. Toutes les cités universitaires sont paralysées et les protestataires campent sur leur position et exigent que l'ancien directeur soit reconduit à son poste d'origine. De leur côté, les étudiants de la résidence universitaire « Soummam », dans une pétition adressée à la presse, soulignent que « la rentrée est catastrophique cette année avec l'absence totale des responsables, le blocage pour les inscriptions, l'absence de couvertures, les chambres dans un piteux état, les repas froids servis, la non ouverture de la bibliothèque et de la salle internet ». Les résidents universitaires ont déjà bloqué la route du tunnel pour faire entendre leurs voix, à savoir être pris en charge par l'ONOU pour leur assurer correctement le gîte, le couvert ainsi que le transport.