Cité 384 logements AADL de Ali Mendjeli (Constantine) : les habitants protestent devant la direction régionale Des dizaines d'habitants de la cité des 384 Logements AADL, située à la nouvelle ville Ali Mendjeli, ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la direction régionale de l'agence algérienne du développement du logement (AADL), se trouvant à quelques encablures de ladite cité, dans la daïra d'El Khroub. Dans un communiqué remis à El Watan, les protestataires dénoncent les conditions dans lesquelles ils vivent et qu'ils qualifient de catastrophiques. «Les acquéreurs souffrent depuis très longtemps d'une situation de marginalisation complète de la part des services concernés par la gestion immobilière à l'AADL», affirme Abdelatif Djabassi, représentant de l'association de quartier El Amel oua El Rouqai, regroupant les habitants de la cité. «Nous avons soulevé plusieurs problèmes aux responsables concernés, notamment le manque d'hygiène, le défaut d'éclairage public, les fuites d'eau et la dégradation des réseaux d'assainissement», a-t-il déclaré. Il a ajouté que l'absence d'entretien des immeubles a eu des conséquences néfastes sur le cadre de vie des habitants. «Nous habitons des immeubles de 14 étages où les ascenseurs sont toujours en panne, suite à un manque de maintenance, ce qui contraint les résidents à monter à pieds dans des cages d'escaliers plongés dans l'obscurité», notera notre interlocuteur. Les concernés évoquent par ailleurs les odeurs insupportables des eaux usées, dégagées à longueur de l'année par des vide-sanitaires qui n'ont pas été nettoyés depuis des mois, ce qui a favorisé la multiplication des moustiques. «Malgré nos multiples réclamations, les responsables de l'AADL continuent toujours d'ignorer notre situation», a déploré le représentant des habitants. Contacté par nos soins, le directeur régional de la gestion immobilière à l'AADL, Lokman Bechiri, a affirmé que l'agence veille sur la propreté et la sécurité des ces immeubles en engageant des équipes qualifiées d'hygiène et de gardiennage. «La majorité de nos gardiens résident dans les immeubles et assurent ces services quotidiennement de 8h à 17h», a-t-il déclaré en affirmant que le problème des ascenseurs sera réglé très prochainement. «Certains ascenseurs nécessitent une nouvelle réinstallation de leur programme électronique, et cette opération exige des équipements neufs dont la réception est en cours», a-t-il conclu. Par ailleurs, le directeur a invité les habitants à une meilleure collaboration avec les gardiens de l'AADL pour une meilleure gestion des affaires de la cité. Hier, en l'absence du directeur régional parti en congé, son intérimaire a reçu une délégation des protestataires pour étudier leurs doléances et les solutions à envisager dans les brefs délais. Ratiba B.
Des cités sans lieux de collecte des ordures Plusieurs cités de Zouaghi souffrent de l'inexistence de lieux appropriés pour le dépôt des ordures. La capacité de contenance des bacs placés par les services communaux étant relativement réduite, les quantités de déchets ménagers produites quotidiennement sont souvent déversées en pleine rue. La cité des Frères Ferrad offre un exemple de cette image désolante, depuis que le terrain réservé au jet des ordures abrite une antenne municipale. Les résidants ne trouvent pas mieux que de laisser leurs résidus devant cette structure administrative en les adossant au mur d'une cabine d'Algérie Télécom. La cité Bab Djadid, quant à elle n'a jamais bénéficié de bacs à ordures ni d'un autre dispositif facilitant la collecte des rejets ménagers, ce qui oblige les habitants à transporter sur un chemin impraticable, plein de bosses et poussiéreux leurs sacs à poubelle pendant ces journées de jeûne marquées par la canicule. O. -S. Merrouche
Un incendie provoque la frayeur à Zouaghi Une grande panique a régné, hier matin, à la cité des 500 Logements de Zouaghi, suite à un incendie qui s'est déclaré dans une conduite d'alimentation en gaz de ville. Selon les services de la direction de distribution de Constantine, l'incident est survenu dans une canalisation secondaire desservant l'immeuble 33, non loin de la brigade de Gendarmerie. Heureusement, la situation a été vite maîtrisée après l'intervention rapide des agents de la Protection civile et ceux de la société de distribution de l'électricité et du gaz, qui n'ont enregistré ni dégâts matériels ni pertes humaines. Les causes de cet incendie demeurent inconnues. S. A.