Le gala qu'a animé, dimanche dans la soirée, le chanteur kabyle Rabah Lani, à maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, était un véritable régal pour l'assistance venue nombreuse. L'artiste s'est produit dans une salle archicomble, en interprétant une dizaine de ses succès dont Andakem (Où es-tu ?), Hemlaghkem (Je t'adore) et A thine Ighaven (Celle qui a disparu) ainsi que Ayen Ayen (Pourquoi, pourquoi). Il a eu droit à un accueil digne d'un chanteur adulé, notamment par la génération montante. Le public n'a cessé d'acclamer l'artiste jusqu'à la fin du spectacle, qui a drainé des centaines de fans de ce chanteur sentimental kabyle. Lani a ainsi emballé son public avec sa poésie sensible, sa voix douce et profonde. Il a merveilleusement enchanté l'assistance. Celle-ci s'enflamme lorsqu'il entame Rruh Anfiyi. L'ambiance était bon enfant et l'artiste a essayé de gaver les présents de belles productions. Comme en pareille occasion, Lani Rabah a réussi son pari d'offrir à son public une prestation magistrale. Il a chanté des textes empreints d'une tristesse très douce. Notons que la première partie de ce concert a été assurée par trois autres artistes, en l'occurrence Rachid Hammouche, Slimane Kaloune et Fetta qui commencent à faire leur bonhomme de chemin dans la production artistique. Par ailleurs, il est utile de préciser que lundi dernier, le public a assisté à un gala animé par Djaffar Aït Menguellet et Malik Kazoui. Mardi, pour la soirée du 27e jour du mois de Ramadhan, un plateau artistique chaâbi composé de Djamel Chir, El Hasnaoui Amechtouh, Rachid Billek, Kabil Mohamed, Nacer Eddine Galiz, Abdelkader Chaou, El Hadi El Anka, Abdelkader Chercham, Mokdad Nacer et Chafik Hadjdadj a ravi l'assistance. La soirée de mercredi était consacrée au spectacle de Zayen et Ali Meziane, tandis que jeudi a été réservé à une soirée musicale avec Hacène Ahres, alors que le groupe Polyphone, Karim Yeddou, Saïd Kazem et Moh Terki se produiront vendredi. Enfin, il est utile de rappeler le concert donné samedi à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou par Akli Yahiatene qui, malgré le poids des ans, a réussi à subjuguer le public qui s'est enflammé lorsque l'artiste a chanté Jahagh bezzaf dhameziane (Exilé trop jeune), un texte qui rappelle sa jeunesse et celle des Algériens de sa génération qui ont émigré très jeunes.