Le Centre universitaire flambant neuf (CUAT) accueillera près d'un millier d'étudiants, tous en tronc commun dans trois domaines (Langues, Sciences et Technologie, Economie et Gestion). C'est hier qu'a eu lieu la première rentrée universitaire de la ville de Témouchent. Son Centre universitaire flambant neuf (CUAT) accueillera près d'un millier d'étudiants, tous en tronc commun dans trois domaines (Langues, Sciences et Technologie, Economie et Gestion). Cependant, les conditions d'accueil des étudiants, bien que jugées satisfaisantes, se limitent au minimum puisque le CUAT est encore en chantier. La cause du retard provient de la réalisation d'une trémie, un ouvrage de dimension importante devant relier, au-dessus de la RN 10, les blocs pédagogiques à ceux de l'hébergement et de la restauration, ce qui permettra l'accès direct à ces deux structures par les étudiants. Concernant les divers chantiers, on met les bouchées doubles pour les terminer rapidement avant que survienne le mauvais temps qui risquera de ralentir les travaux. Toujours est-il que les principaux accès, ceux de la bibliothèque, des amphithéâtres et de l'administration, ont été réalisés en priorité. Sur un autre plan, il ressort que, pour ce qui est de la composante des étudiants accueillis cette année, 512 d'entre eux, soit la majorité, provient de transferts d'autres universités. Il s'agit d'étudiants ayant déjà fait une première année d'étude et qui, volontairement, vont la refaire au CUAT, celui-ci n'offrant que cette possibilité. Pour le recteur, l'explication de ce choix est d'ordre social pour les uns et pédagogique pour d'autres. Etant donné que ces étudiants sont tous de la région de Témouchent, cette solution permet à leur famille de limiter leurs frais d'entretien. Par ailleurs, il y a l'accueil de 180 étudiants en provenance d'Afrique Noire et du monde arabe alors que pour ce qui est des nouveaux bacheliers, il y a eu 215 inscriptions.