S'adressant, au cours d'une rencontre préparatoire, au staff pédagogique composé d'une trentaine de professeurs de différentes langues étrangères nouvellement recrutés, il a assuré que tous les moyens techniques et humains permettant une renaissance effective de ce centre avaient été mobilisés. En outre, il a aussi insisté sur la nécessité de doter enseignants et étudiants d'une solide formation en langues étrangères et aussi rappelé que ce centre n'était pas un département agissant en parallèle avec les départements des langues étrangères de l'UMK, mais un auxiliaire et un espace d'acquisition, de renforcement et de perfectionnement des capacités langagières et linguistiques destiné à recevoir un public hétérogène. Pouvant accueillir plus de 1000 apprenants et ouvert de 8 à 20h, le CEIL a pour ambition de drainer un public varié dont le cursus sera sanctionné par une attestation universitaire. A ce propos, le vice-recteur de l'UMK, A. Chella, a proposé d'inclure dans les critères de recrutement et de promotion interne des enseignants universitaires une attestation du CEIL, car «il est désormais inconcevable qu'un enseignant universitaire soit uniquement monolingue, ce qui revient à dire qu'il est unijambiste», a-t-il glissé, tout en se félicitant de la résurrection de cette école de langues qui devra répondre à une nécessité et à une demande de plus en plus pressante en matière de maîtrise et d'utilisation des langues étrangères. Bien qu'existante depuis des années, cette école de langues qui avait été confiée à un administratif, lequel, de l'avis du premier responsable de l'UMK, n'avait pas su ou pas pu lui conférer le statut d'école d'apprentissage des langues étrangères répondant véritablement aux attentes des rares inscrits, a été, cette fois, placée sous la direction de Ali Madouni, professeur à l'UMK. Ce pédagogue a la ferme volonté, avec cet encadrement pédagogique trié sur le volet, de hisser cette structure au niveau des CEIL de Constantine et d'Alger et ainsi d'en faire «un centre de rayonnement linguistique régional et national», selon ses propres mots. «Nous avons recruté des professeurs de langues étrangères chevronnés, aux compétences avérées afin de répondre aux besoins multiformes exprimés par les apprenants. L'enseignement est basé sur des méthodes et des méthodologies modernes et éprouvées permettant un perfectionnement rapide de la maîtrise des langues française, anglaise, italienne, allemande et espagnole. A raison de 6 heures par semaine et contre une somme modique, les universitaires, les travailleurs, les étudiants et tous ceux qui souhaitent élargir leur horizon linguistique en acquérant la maîtrise d'un nouvel idiome sont invités à se rapprocher de l'administration et choisir une formule d'apprentissage en relation avec leur profil, leur niveau d'instruction et leurs besoins spécifiques», a indiqué notre interlocuteur pour lequel «être polyglotte est désormais une condition sine qua non pour accéder au savoir universel et évoluer dans un monde globalisé».