Il a été honoré jeudi dernier par ses pairs, les membres du Bureau et de la Direction de la Chambre du Commerce et de l'Industrie de l'Oranie (CCIO) dont il occupa deux mandats successifs comme président de cette chambre durant les années 1980. Cette cérémonie, qui a eu pour cadre le domicile de M. Bensadoun au quartier «St Hubert», a été rehaussée par le wali entouré du P/APW et du P/APC d'Oran ainsi que des personnalités, des représentants de la société civile et des proches. Pour la mémoire et l'histoire sur la lutte armée de libération, l'on saura que M. Bensadoun a, dès l'âge de 15 en 1954, milité à Mostaganem dans l'Organisation de la Jeunesse FLN en rejoignant le maquis de la zone 8 dans la wilaya 5 (Oranie) après avoir déserté en 1956 les rangs de l'armée française où il effectuait son service militaire. Dès 1959, il est désigné par l'Etat-major de l'Armée de Libération Nationale (ALN) comme chef de la Zone 6 qui regroupait les maquis de Mascara et Saïda où la soldatesque de l'armée française, épaulée par les garnisons des légionnaires de Sidi Bel Abbès sous les ordres du sinistre Colonel Bigeard, ne faisaient pas de quartier pour épargner la population civile algérienne. Blessé et fait prisonnier en 1961, il est condamné à mort. Il fut libéré au lendemain de l'indépendance, puis il a rejoint l'APN jusqu'à 1965 en occupant des responsabilités auprès des Chefs de la Deuxième (Oran) et Troisième (Béchar) Région militaire. Il quitte l'ANP pour s'occuper des affaires familiales notamment la tannerie en devenant l'un des plus importants exportateurs du cuir. Il a été l'un des initiateurs pour l'organisation et la gestion des Chambres du Commerce et de l'Industrie.