Le tribunal criminel près la cour d'Oran se penchera, le 3 novembre prochain, sur l'affaire de la Banque commerciale et industrielle (Bcia), apprend-on d'une source judiciaire. 53 personnes parmi lesquelles figure l'ex-directeur de l'agence BEA de Médiouni, à Oran, se relayeront à la barre des accusés pour répondre des principaux chefs d'inculpation de dilapidation de derniers publics et complicité. Cette affaire dite des «traites avalisées» qui a porté un préjudice de pus de 132 milliards de centimes au Trésor public a été finalement inscrite pour la clôture de la session criminelle automnale dont l'ouverture est prévue samedi prochain. Notre source indique que sept autres personnes impliquées dans cette affaire, qui a défrayé la chronique, se trouvent actuellement en fuite à l'étranger et font l'objet d'un mandat d'arrêt international. L'ex-patron de la Bcia d'Oran compte parmi ces personnes. Son fils a été extradé de France quelques semaines auparavant. Un procès marathon s'annonce pour cette affaire longuement épiloguée sur la place d'Oran. Ce même tribunal aura à traiter une autre affaire relative à un détournement perpétré au détriment de la Caisse de prévoyance algérienne (CPA), agence de la Soummam à Oran la malversation a été commise par l'un des fonctionnaires de l'agence CPA qui s'est livré aux services de police après une brève cavale. Il est accusé de détournement de deniers publics et de trafic de faux billets. Le mis en cause a été, en effet, trouvé en possession d'une importante somme d'argent en faux euros. L'affaire de l'ex-maire d'Arzew, commune située dans la région est d'Oran, est programmée dans le calendrier de cette session criminelle pour le 30 octobre prochain. Cet ex-président de l'APC aura à répondre des principaux chefs d'accusation de dilapidation de deniers publics et de faux et usage de faux. Onze autres personnes parmi lesquelles figurent deux élus de l'ancienne assemblée populaire communale d'Arzew, défileront à la barre des accusés au même titre que l'ex-maire pour répondre des chefs d'inculpation cités plus haut. Il convient de rappeler à ce sujet que l'enquête diligentée par les éléments de la section de recherche de la gendarmerie d'Oran a été clôturée avec la notification de douze chefs d'accusation retenus contre l'ex-maire et ses onze coïnculpés. Le dossier relatif à cette affaire a été soumis, le 10 juillet dernier, à la chambre d'accusation près le tribunal d'Oran qui l'a qualifiée de criminelle. Cette affaire a été inscrite en ouverture de cette session criminelle prévue samedi prochain..