Une mineure tente de se suicider à l'orphelinat Une mineure, âgée de 15 ans et résidant à l'orphelinat sis au chemin forestier, a tenté de se suicider, avant-hier à 21 h, en utilisant une lame à raser pour se couper les veines de la cuisse. Selon les services de la Protection civile, les médecins pompiers sont venus en aide à la fille dont les initiales sont L.M., après avoir été alertés par les responsables de l'orphelinat. L.M. a été ensuite évacuée à l'hôpital et les causes l'ayant poussé à tenter de mettre fin à sa vie sont demeurées indéterminées. Par ailleurs, un septuagénaire, répondant aux initiales de D.A., a été découvert mort et en état de décomposition avancé, ce mardi à 15h, à l'intérieur de son domicile situé à la cité des Mûriers. La dépouille de la victime a été déposée à la morgue du CHU et une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cette mort. L'académicien Dominique Fernandez à Constantine Invité à l'initiative du centre culturel français, l'académicien Dominique Fernandez donnera, aujourd'hui, une conférence à l'université Mentouri, où il évoquera notamment sa vie et ses œuvres les plus marquantes. Né le 25 août 1929 dans le quartier de Neuilly, ce fils d'intellectuels français a côtoyé, durant son enfance, quelques-uns parmi les plus grands noms de la littérature française, dont François Mauriac qui fut, par ailleurs, son parrain. Normalien de formation, à l'instar de sa mère, il enseignera, plusieurs années durant, en France, puis en Italie, avant de rejoindre en 1974 le clan des agrégés en littérature. Ce libre penseur aux convictions inébranlables recevra un premier satisfecit de ses pairs en obtenant, haut la main, le prix Médicis pour récompenser son roman intitulé « Porporino ou les mystères de Naples. » Il obtiendra, quelques années plus tard, pour son œuvre littéraire « La main de l'ange » le très convoité prix Goncourt. Une cité oubliée à Békira Les habitants de la cité des 115 logements, située près de la petite gare ferroviaire de Békira, entre la partie haute de la localité distante de 5 km de Constantine et une partie de la commune de Hamma Bouziane, ne cessent de dénoncer l'oubli dont ils sont victimes, surtout que leur cité manque toujours des plus simples commodités. Pas d'aménagement, ni centre de santé, ni aires de loisirs pour les jeunes, sans parler du transport scolaire, lequel fait toujours défaut, selon les dires des riverains. Ces derniers se disent privés même d'une mosquée, ce qui les contraint à parcourir plusieurs kilomètres pour aller faire leur prière soit à Békira, soit à Hamma Bouziane. Certains, parmi les résidants, affirment qu'ils habitent encore des chalets construits en amiante, et ce depuis une trentaine d'années.