La grève a été ponctuée par un sit-in observé mercredi devant le siège de la wilaya. Les protestataires exigent une augmentation des salaires, l'octroi d'une prime spécifique aux corps communs, ouvriers professionnels et agents de sécurité et contractuels, la révision des statuts ainsi que l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90/11, selon la déclaration publique du bureau de wilaya. «Nous demandons à ce gouvernement de nous donner nos droits. Que l'Etat regarde aussi dans notre direction et prenne le soin de considérer notre situation. On demande une valorisation des salaires, on ne demande pas la lune» lance un fonctionnaire des services de l'hygiène et de nettoiement de l'APC de Béjaïa, présent au rassemblement. «Nous cherchons une tribune pour étaler nos revendications, nous sommes complètement oubliés par les autorités», dit-il. Quelques représentants des corps communs de la Santé se sont également joints au rassemblement pour faire entendre leur voix. «Les corps communs sont la frange la plus lésée dans le secteur de la Santé. Le gouvernement a promis une augmentation de 29% pour tous les corps communs et nous espérons son application dans les plus brefs délais. Nous demandons aussi la prime de contagion que nous attendons depuis 2008», déclare le SG de la section syndicale UGTA au CHU de Béjaïa. Le SG de la section syndicale GETIC ex EPBTP, Aït Sahel Fatah, n'a pas manqué de soulever, de son côté, la situation insoutenable des employés de son unité en arrêt de travail depuis début janvier.