Au terme de leur grève de quatre jours qui a pris fin hier, les corps communs et les ouvriers professionnels de l'éducation ont organisé, le même jour, un rassemblement devant le siège de l'UGTA, bureau de Béjaïa, pour réclamer une prise en charge concrète de leurs problèmes et inciter la centrale syndicale à mettre la pression sur la tutelle en vue d'un règlement définitif de leur dossier. «Nous avons organisé ce rassemblement pour demander à la section syndicale de l'UGTA de prendre en charge convenablement et réellement les problèmes des corps communs de l'éducation. Nous avons observé plusieurs grèves et tenu des rassemblements et, à chaque fois, la centrale syndicale nous dit que ce problème est pris en charge. Malheureusement, ça a tardé et notre patience a des limites», tempête Smaïl Meziane, le SG du syndicat des corps communs de l'éducation. Notons que le taux de suivi de cette grève des corps communs, qui s'est étalé du 21 au 24 avril, a atteint les 70%, selon ce syndicaliste. Ces travailleurs réclament notamment «la suppression des décrets n° 8, 4 et 7-308, la revalorisation des salaires et des primes avec effet rétroactif à partir de 2008, ainsi que l'abrogation de l'article 87 bis».