Les citoyens de cette ville ainsi que les habitants des villages environnants endurent les aléas de ce désagrément depuis plusieurs mois, et cela se poursuit même en période hivernale. Les services de l'Algérienne des eaux ainsi que ceux de l'hydraulique semblent complètement dépassés. Les habitants de ce chef-lieu de daïra, ainsi que la périphérie comme Tizi Bouchène, Cheurfa, Tinkicht, Ighil Bouzel, Thadart et autres, sont contraints de recourir aux citernes d'eau pour parer un tant soit peu à ces coupures. En hiver comme en été, il ne se passe pas une semaine sans son lot de coupures d'eau. La catégorie la plus touchée sont les commerçants de ce centre urbain. «On se demande si ce n'est pas une fatalité qu'on est en train de subir. Car si c'est un simple problème, il serait sûrement facile de le résoudre une bonne fois pour toute», fulmine un citoyen résident au centre-ville d'Azazga. Ces interminables coupures sont à l'origine de beaucoup de protestations de citoyens, qui ont on procédé plusieurs fois à la fermeture de l'agence locale de l'ADE. Et cela, pour exprimer leur mécontentement et faire entendre leurs requêtes. Sollicités, les services de l'ADE nous ont encore une fois orientés à leur direction à Tizi Ouzou. La non fiabilité des équipements installés dans les stations de pompage et de refoulement serait la cause de ces pannes récurrentes. La disponibilité de l'eau, acheminée à partir du barrage de Taksebt, n'est pas en cause.