La campagne d'irrigation, qui a débuté le 27 mai dernier, se poursuivra jusqu'à l'épuisement du quota accordé par le ministère des Ressources en eau, nous a indiqué, hier, le Directeur de l'Office d'irrigation et de drainage (ONID). Il a été octroyé, rappelons-le, 28 millions de mètres cubes à partir du barrage d'Oued Fodda et 15 millions de celui de Sidi Yaâcoub. Pour le premier ouvrage, le programme arrivera à terme le 10 novembre prochain, alors que pour le second, les quantités dégagées pourraient tenir jusqu'au mois de décembre, selon le même responsable. A la date d'hier, il restait, respectivement, 1 million et 3 millions des quotas alloués dans ce cadre. Le volume utilisé à ce jour s'élève globalement à 39 millions de mètres cubes, soit 33 millions de plus que l'année passée. Cela a permis de satisfaire les besoins d'une superficie de 3 600 hectares, dont le gros est constitué d'agrumes, suivis d'autres arbres fruitiers et de parcelles de pomme de terre. Les producteurs avec lesquels nous nous sommes entretenus sont eux aussi satisfaits et soulignent les effets positifs d'une telle opération, notamment sur la qualité du produit. « Même si la production est la même, la qualité est supérieure avec des oranges gros calibres pour toute la récolte de cette année », estime un propriétaire d'un verger agrumicole à Ardh El Beida, dans la plaine du Cheliff. Cependant, son prix risque d'être encore hors de portée des bourses moyennes car le circuit de distribution est totalement contrôlé par des intermédiaires qui imposent leur loi.