Les autorités écartent le spectre de la sécheresse car elles estiment que les précipitations accumulées cette année sont plus importantes que celles enregistrées l'année passée. Pour le barrage de Sidi Yacoub, par exemple, qui est utilisé aussi bien pour l'AEP que pour l'irrigation, les apports sont jugés « largement suffisants » pour couvrir les besoins des consommateurs et fellahs de la région. Au 20 mars dernier, cet ouvrage emmagasinait 182 millions de mètres cubes, alors que les quantités prélevées pour les deux usages réunis s'élèvent à 30 millions de m3. L'autre barrage, en l'occurrence celui d'Oued Fodda, qui est exploité uniquement pour l'irrigation, contient 50 millions de mètres cubes, soit un volume identique à celui de la saison dernière. L'Office national de l'irrigation et du drainage (ONID) a exprimé des besoins de 40 millions de m3 des deux ouvrages pour la prochaine campagne d'irrigation qui démarre le 1er mai prochain. Cette dotation servira à l'irrigation de 5 700 hectares d'arbres fruitiers situés sur la plaine du Cheliff.