Les dates ont été arrêtées par le ministère de la Culture sur proposition du comité d'organisation du SILA, «en tenant compte des remarques et suggestions formulées par les participants, les visiteurs et les médias lors de la 17e édition», souligne le communiqué publié sur le site officiel. La décision, apprend-on auprès des organisateurs, a été prise sur la base d'une étude qui a intégré le maximum de paramètres, y compris météorologiques, avec le choix d'une période plus tempérée. Le communiqué rappelle que «la canicule qui avait touché la capitale durant les derniers jours du Salon (20 au 29 septembre 2012), avait indisposé les personnes présentes». Plusieurs facteurs ont été pris en compte pour ramener le SILA vers une période qui fut la sienne pendant plusieurs éditions avant que cette option ne soit abandonnée, notamment en raison de la coïncidence du mois de Ramadhan. En renouant avec la fin octobre et le début novembre, les organisateurs soulignent l'inclusion de la célébration du 1er Novembre 1954 et «le lien entre la lutte de libération nationale et le monde éditorial, qui se traduit aussi par un engouement marqué du lectorat pour les essais historiques». Ils justifient également les nouvelles dates par «une période de vacances scolaires favorable aux lectorats juniors et au corps enseignant, public important du Salon». Il s'agit aussi de mettre de la «distance» entre le SILA et «la rentrée scolaire et sociale qui génère de nombreuses occupations et obligations». Lors des dernières éditions, de nombreux visiteurs les avaient invoquées, se référant aussi à l'aspect financier, après les dépenses du Ramadhan, de l'Aïd, de la période estivale (vacances, fêtes familiales…) puis de la rentrée, limitant leurs possibilités d'acquérir des livres. Dans la réflexion engagée sur les dates du SILA, «le positionnement dans l'agenda mondial des grands salons du livre a constitué un élément important, du fait de ses incidences sur la disponibilité des éditeurs et des auteurs». Dans le monde, les salons du livre annoncent généralement les dates de leur prochaine édition juste à la fin de la dernière. C'est donc déjà un progrès énorme que l'on connaisse les dates du SILA à plus de sept mois de sa tenue. Cela devrait permettre une préparation plus longue et plus appliquée, de même qu'une «communication permanente», comme s'y engage le Comité d'organisation autour du commissaire de la manifestation, Hamitou Messaoudi. Une bonne chose de faite donc. En attendant d'autres…