L'Iran, pressé par la communauté internationale de rendre sa réponse sur le projet d'accord de l'AIEA, s'est prononcé hier en faveur d'une nouvelle réunion internationale à Vienne sur le combustible nucléaire pour son réacteur de recherche. « Nous sommes prêts à une nouvelle rencontre sur la fourniture du combustible du réacteur de recherche de Téhéran, à Vienne », a déclaré Ali Asghar Soltanieh, le représentant iranien auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), cité par l'agence Irna, à Vienne. Pour apaiser les inquiétudes sur le nucléaire iranien, l'AIEA a proposé, le 21 octobre, un accord au terme duquel l'Iran ferait enrichir à l'étranger son uranium faiblement enrichi pour obtenir du combustible pour son réacteur de recherche de Téhéran. Les trois négociateurs – Etats-Unis, Russie, France – de ce projet d'accord l'ont accepté, mais Téhéran ne l'a encore ni approuvé ni rejeté. Le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki, qui se trouve à Kuala Lumpur (Malaisie), a déclaré que l'Iran avait « étudié la proposition, mais avait fait quelques remarques techniques et économiques à son sujet ». « Il y a deux jours, nous avons transmis nos observations à l'AIEA, il est donc tout à fait possible de mettre en place une commission technique pour réexaminer et reconsidérer les différentes questions », a-t-il indiqué.