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Ghilas. Des plages de Tichy aux rings de Phuket
Publié dans El Watan le 29 - 03 - 2013

A voir ce frêle et discret garçon, impossible d'imaginer un champion international de… boxe thaïlandaise. Ghilas Barache, 22 ans, aurait pu être footballeur, judoka ou encore boxeur comme la plupart des enfants de son âge, mais il a choisi la boxe thaï. «Avant cela, j'ai suivi quatre séances de boxe, 15 jours de yoseikan-budo (art martial, ndlr) et une seule séance d'athlétisme. A chaque fois, j'ai dû quitter en raison de la discipline militaire imposée par les entraîneurs de l'époque», se souvient-il. L'esprit rebelle qui caractérisait le jeune Ghilas, lui qui avait à peine 13 ans, a trouvé sa «paix» dans la boxe thaïlandaise, ce sport créé par les militaires thaïlandais et nécessitant de bonnes aptitudes physiques et capacités mentales en plus de l'habilité technique. «Dès que j'étais à l'entraînement, j'étais dans mon élément», avoue-t-il. Plus que le plaisir, c'est sûrement cette «rage de vaincre» qui l'a poussé, des années durant, à parcourir jusqu'à 80 km chaque jour pour aller s'entraîner à Akbou (club Assirem) et revenir à la maison, à Tichy (Béjaïa) à la tombée de la nuit.
Ghilas reconnaît avoir très vite reçu le soutien indéfectible de sa famille : «Le jour où il a décidé de faire de la boxe thaïlandaise, je l'ai tout de suite soutenu», se rappelle encore son père. La famille l'a même aidé financièrement, lorsqu'il passe professionnel et décide de partir en Thaïlande afin de prendre part à un tournoi international. Son père et son grand-père, son complice aujourd'hui décédé, se chargent de lui payer ce voyage qui lui tient tant à cœur. «Berceau de la boxe thaï, ce voyage dans ce pays était devenu pour moi une nécessité afin de mieux connaître cette discipline et de me frotter aux meilleurs boxeurs thaïlandais. En plus de la beauté naturelle du pays, ce qui m'a le plus frappé, c'est la simplicité des gens. Ils m'ont accueilli comme l'un des leurs, en partageant tout ce qu'ils avaient avec moi, même si j'étais venu d'un autre pays et issu d'une tout autre culture», avoue-t-il, admiratif.
Titre mondial
Le mois passé là-bas lui permet de côtoyer les meilleurs. Il se rappelle encore le jour où Nunsai, un grand champion, vient dans la salle où le jeune Algérien s'entraîne. «Il est même venu s'entraîner avec moi en faisant preuve d'une grande modestie et simplicité. La victoire par KO acquise en finale du tournoi qui s'est joué au Bangala Stadium, à Phuket, en juillet 2012, face au champion thaïlandais, Nil Mongol, restera gravée à tout jamais dans ma mémoire», affirme-t-il. Le séjour thaïlandais a permis au jeune Algérien d'attirer l'attention de certains clubs. Il reçoit plusieurs invitations pour rejoindre des clubs sur place. Ghilas affirme qu'il compte bien étudier ces propositions à tête reposée. «Je souhaite me rendre une nouvelle fois en Thaïlande. Cette fois peut-être pour entamer la grande carrière dont j'ai toujours rêvé», annonce-t-il. Ce voyage, il pourrait fort bien le faire en compagnie de Slimane Kadi, son entraîneur, 38 ans, et qui a toujours cru en ses potentialités. «Sans moyens ni sponsor, Ghilas Barache a réussi à se transcender.
Avec une réelle prise en charge, il pourrait prétendre décrocher le titre mondial.» Malgré tous les défis relevés depuis ses 13 ans, Ghilas, aidé par un tempérament qu'il qualifie lui-même de «nerveux», reconnaît qu'il n'est pas du tout facile de faire carrière dans la boxe thaï en Algérie. «Avec plus de moyens et d'argent, cette discipline pourrait connaître un meilleur développement. Je connais les difficultés qu'endurent les athlètes de cette discipline, moi qui ai déjà sollicité l'ERTBH, Tahkout ainsi Cevital pour me sponsoriser, sans succès», déplore-t-il. De la persévérance, il en faut au jeune athlète, surtout pour surmonter les blessures du quotidien. «Même si une première IRM n'a rien décelé, une douleur au genou me gêne beaucoup.» D'ici le mois de septembre, Ghilas Barache projette de réussir son année à l'université, où il poursuit des études en sport. «C'est peut-être difficile de concilier sport et études, mais je reconnais qu'en faisant le choix de la spécialité sport, j'ai eu la chance d'avoir des horaires aménagés et je peux m'entraîner et poursuivre normalement mes études.»


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