L'offre touche quasiment toutes les catégories éditoriales (littérature, essais, beaux-livres, juniors…) ainsi qu'un rayon universitaire. Les visiteurs leur ont accordé un grand intérêt et le stand algérien, qui a fait l'objet d'un bel aménagement, ne désemplit pas. Les nombreuses passerelles culturelles maghrébines et, en l'occurrence, celles entre l'Algérie et le Maroc, ont, sans doute, motivé un tel engouement. Bémol : les auteurs algériens étaient absents, du moins sur le stand, puisque certains étaient invités par le comité d'organisation du salon, à l'instar de Waciny Laaredj qui a animé une rencontre. Les organisateurs affirment qu'ils comptent se rattraper l'an prochain. Depuis quelques années, le ministère de la Culture a confié à l'ENAG (Entreprise nationale des arts graphiques, également éditeur), le soin d'organiser les participations algériennes aux salons étrangers. Cette mission s'accompagne d'une restructuration de l'entreprise qui, outre une filiale de distribution, doit créer une autre en charge du SILA, des salons régionaux et des participations internationales. En cours d'installation, cette filiale – ou, plutôt, son noyau – prend déjà en charge, en collaboration avec les autorités territoriales, les salons nationaux (comme prochainement ceux de Constantine et Sétif). Elle a organisé récemment la participation au Salon de Paris (22 – 25 mars) avec un stand de 63 m² dont les frais (location d'espace, aménagement, fret…) ont été pris aussi en charge par le ministère de la Culture. L'affluence énorme enregistrée s'était appuyée sur une forte présence d'auteurs avec une moyenne de 6 séances de dédicaces par jour. On rappelle que la 18e édition du Salon International du livre d'Alger aura lieu du 31 octobre au 9 novembre 2013, au Palais des Expositions des Pins Maritimes à Alger. Par ailleurs, en ce moment, le 10e Salon national du livre se tient à Oran (1-10 avril) au Palais des Expositions de Medina Jdida avec 80 participants. Il est organisé par le SNEL (Syndicat national des éditeurs du livre) qui regroupe une partie des éditeurs algériens. On apprend également que le Centre national du Livre se structure avec la constitution des commissions prévues par ses statuts.