Des craquements sont apparus sur la façade de l'édifice institutionnel de l'APC de Chelghoum Laïd à la faveur de la récente crise ouverte, déclarée entre les élus de l'assemblée populaire communale et le maire. La confirmation en a été faite, dans l'après-midi d'avant-hier, avec l'introduction, au niveau de la wilaya et sous les auspices d'un huissier de justice, de la motion de retrait de confiance à l'édile cosignée par 10 membres sur une composante de 15 élus. Nous apprenons de bonne source que 4 élus FLN (parti du maire), 3 FNA, 2 RND (transfuges) et 1 Islah viennent de faire front uni pour démettre leur protagoniste auquel ils reprochent un excès d'hégémonisme et d'unilatéralisme dans la gestion et la conduite des affaires publiques de la municipalité, d'avoir érigé en diktat le sectarisme et l'esprit « ârouchia », tout comme ils l'accusent d'être à l'origine du marasme et du blocage de l'ensemble des projets de développement urbain. Il est à noter que « les élus du MSP ont pris du recul vis-à-vis de cette volée de bois vert préférant attendre les instructions de leur tutelle », a tenu à préciser un membre du conseil communal de cette formation politique. Pour aussi justifiée que soit la position des pourfendeurs du P/APC, elle est tout autant paradoxale, car la majorité de ses opposants sont ceux-là mêmes qui, il y a moins d'une année, ont tenté de le renverser pour pratiquement les mêmes arguments ci-haut mentionnés, avant de lui témoigner appui et soutien. Nos tentatives de joindre le mis en cause sont restées vaines au motif, nous dit-on, qu' « il n'y a aucun responsable à la mairie ».