Les capacités d'accueil du parc hôtelier des hautes plaines sétifienne disposant d'innombrables atouts touristiques seront, à moyen terme, renforcées par plus de 3 500 lits qu'offriront les 15 nouveaux hôtels en cours de réalisation à Sétif (9 établissements), El Eulma (2), Hammam Soukhna (2), Aïn Abassa (1) et à Ouled Tebben où une station thermale disposant d'un hôtel et de 12 bungalows est en chantier. La concrétisation d'un tel investissement faisant face à un problème de financement, influera positivement sur l'économie de toute la région d'Ouled Tebben, à découvrir. Inscrits à l'actif du secteur privé, ces investissements ne généreront pas moins de 1000 postes de travail directs. En plus des 15 nouveaux établissements, 5 autres structures sont en cours de réaménagement. La question du permis de construire bloque pour l'heure 5 hôtels dont 3 à Sétif, un à El Eulma et un autre à Rasfa (Salah Bey). Pour divers problèmes les chantiers de 7 autres établissements sont à l'arrêt. Soulignons que les procédures bureaucratiques ont quelque peu freiné bon nombre d'investissements, sachant que certains projets lancés en 2005 et 2006, ne sont toujours pas achevés. Si ce n'est pas un problème financier qui met son grain de sel, c'est l'obstacle administratif qui bloque l'opération. Notons que des projets, tels que le Mariott (338 lits) de Prombati, Sieha (Ibis-Novotel 242 lits), Chorfa Mohamed Yacine (294 lits), Grid Samir (168 lits), Kharchi Abdallah (174 lits), Hasna Kamel (164 lits) ainsi que les stations thermales d'Ouled Tebben et Hammam Soukhna (174 lits), insuffleront, une fois mis en exploitation, une nouvelle dynamique à l'activité touristique des Hauts-Plateaux, ne manquant pas d'atouts à faire valoir, notamment en matière de tourisme de montagne, thermal et archéologique. Valorisés, les monts Babors, les stations thermales de Guergour, Hammam Ouled Yelles, Hammam Soukhna, El Hamma et Ouled Tebben ainsi que les vestiges de Djemila et autres, peuvent booster l'économie de la région, en mesure de générer des recette substantielles par le biais du tourisme intérieur, une industrie sous des cieux où la bureaucratie est bannie.