Le maire de Bousfer a été fustigé par le wali lors du briefing de mardi dernier, et pour cause, il a autorisé la construction aux bénéficiaires des 237 lots de terrain à Ouardit, dans la commune sus citée. Le wali a martelé «qu'il s'agit de constructions illicites qu'il faut démolir». Le maire de Bousfer a répondu que «ces lots ont été attribués dans la régularité et que c'est dans ce sens qu'il a autorisé leurs bénéficiaires à les construire». Ce qu'il faut savoir c'est que ces lots ont été attribués par le même maire en 2008, lorsqu'il était à la tête de l'APC de Bousfer, sauf que cette attribution jugée illégale lui a valu un procès et une condamnation par la justice. Cette attribution a été gelée par l'APC ayant assuré le mandat écoulé. A son retour à la présidence de l'assemblée populaire communale de Bousfer, le maire a décidé de remettre dans leurs «droits», selon lui, les bénéficiaires des 237 lots de Ouardit. Signalons qu'un rapport a été adressé au wali d'Oran par les services de sécurité à propos de ces constructions «illicites». Lors du briefing, le wali a soulevé le problème de la construction illicite à la corniche oranaise, notamment sur le littoral, a déclaré «qu'une enquête sera lancée afin de mettre un terme aux complicités». En fait, c'est avec la complicité des élus et des différents services de l'administration que des constructions illicites sont érigées à même le littoral malgré les textes de loi interdisant cela. A Cap Falcon, à titre d'exemple, des constructions illicites sont réalisées pieds dans l'eau et les déchets de ces constructions sont jetés dans la mer. A la corniche oranaise, trop de personnes se disent intouchables et se permettent de violer la loi et un paysage des plus beaux au monde pouvant faire d'Oran une destination touristique incontournable.