«Nous rejetons la proposition de notre délégué Aissat Mohand Saïd de nous redéployer provisoirement au niveau des institutions publiques. Nous voulons être affectés d'une façon permanente sur des postes ayant un statut bien défini afin d'être protégés par les lois de la République», indique le communiqué. Les gardes communaux de Béjaïa soulignent, particulièrement, leur souci de se protéger «par la législation du travail et cesser d'être victimes des abus de pouvoir». Dans le même document, les contestataires insistent sur le versement de leurs primes de rendement des mois de novembre et décembre 2012 et demandent qu'elles soient versées, au plus tard le mois de mai 2013. Plus loin, les signataires du communiqué appellent les autorités à l'ouverture d'une enquête sur la question des oeuvres sociales des gardes communaux de la wilaya de Béjaïa. «Nous appelons les autorités à désigner une commission d'enquête afin de faire la lumière sur la gestion des œuvres sociales des gardes communaux de la wilaya de Béjaïa», tranche la Coordination des gardes communaux dans sa déclaration envoyée notamment au ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, au wali de Béjaïa et au Coordinateur national des gardes communaux. Le recensement de la situation sociale de l'ensemble des gardes décédés pendant la lutte anti-terroriste, l'augmentation des pensions des gardes communaux retraités et un seuil de 15 ans d'exercice pour le droit à la retraite, figurent parmi les autres revendications de la Coordination.