En effet, le seul bus mis à leur disposition pour rejoindre les bancs de leur établissement situé à Oued Tlélat reste insuffisant pour faire face à la forte demande. Les lycéens sont contraints d'être à 6h 30 devant l'arrêt faute de quoi ils ne pourront y aller. Si certains sont issus de Tafraoui, d'autres malheureusement viennent de Kehailia et autres douars avoisinants. La situation est devenue quasiment impossible pour des centaines d'élèves appelés à faire ce trajet quotidien. Des sources proches de l'APC de Tafraoui confirment ce manque de bus et précisent que la commune ne dispose pas de moyens pour répondre aux besoins. Le problème ne sera résolu qu'une fois le projet de réalisation d'un établissement secondaire sera achevé. Celui-ci est prévu pour l'année prochaine, ce qui soulagera vraisemblablement ces lycéens. Contrairement au cycle secondaire, les bus sont disponibles pour les autres paliers qui sont le primaire et le moyen, a fait savoir la même source. Ils sont en effet des milliers d'élèves, habitant dans les villages et les localités des communes limitrophes, appelés à parcourir des kilomètres pour rejoindre leurs bancs d'écoles. Si dans les grandes villes comme Oran, les établissements scolaires, surtout les écoles primaires, se situent à quelques mètres du domicile familial, c'est loin d'être le cas pour les enfants des zones isolées. Les parents d'élèves ont toujours tiré la sonnette d'alarme sur les conséquences de ce déficit en moyens de transport.