N'ayant pas bénéficié de suffisamment de temps pour décompresser et souffler, après une harassante saison, s'apparentant à un marathon, les camarades de Djahnit débuteront, sauf imprévu de dernière minute, la phase de préparation, le 20 juin courant. Paradoxalement, les principaux dirigeants qui ont non seulement promis de garder le noyau de l'exercice précédent mais de le renforcer par des recrues de qualité en mesure de donner le plus à un onze engagé sur plusieurs fronts, n'ont, une fois de plus, rien fait. Au grand dam des milliers de supporters ne comprenant pas la manière de faire des dirigeants n'ayant toujours pas tenu leurs promesses. Les grosses pointures annoncées par la presse ne véhiculant que les dires des décideurs d'un club aux antipodes du professionnalisme, ne pointent toujours pas le bout du nez. Comme un malheur n'arrive jamais seul, les «assurances» de Hamar criant sur tous les toits que les cadres en fin de contrat, tels Aoudia, Gourmi, Delhoum ,Karaoui vont rempiler sans aucun problème, s'avèrent un «flop». D'autant plus qu'Aoudia, qui avait pourtant exigé et obtenu 3 millions de dinars/mois, tourne définitivement la page de l'Entente, vu que certains joueurs viennent relancer leur carrière à Sétif, où ils ont gagné des titres et beaucoup d'argent. Faisant dans la surenchère, Karaoui, qui a réussi son coup, va sans nul doute voir son salaire grimper de 1,30 million de dinars à plus de 2,20 millions de dinars. Sachant que Hamar qui avait dernièrement déclaré que Karaoui a rempilé contre une mensualité de 1,80 million de dinars, tombe dans le panneau de la «surenchère», renégocie donc avec Karaoui n'exigeant ni plus ni moins que 2,50 millions de dinars. Soit 3 fois le salaire du Premier ministre (700 000 DA), 8 fois le salaire d'un ministres (300 000 DA) et 12 fois celui d'un wali percevant mensuellement 200 000 DA. Pour calmer la foule et satisfaire un joueur n'ayant pas les qualités d'un Malik Zorgane,d'un Layachi Salhi ou Hocine Aiter, Hamar ne manquant aucune occasion pour rendre publique l'histoire d'une crise financière qui n'en finit plus, ne va pas «décevoir» son joueur le seul gagnant dans l'affaire. Hubert Velud, le coach qui n'a pas été, qu'on le veuille ou non, associé à l'opération de recrutement, s'impatiente. D'autant plus que les besoins (un meneur de jeu, un excentré gauche et autre droit, un demi défensif, un latéral droit et un attaquant de pointe d'un certain calibre) formulés ne sont toujours pas satisfaits. Ce n'est pas le recrutement de Demmou et Touahria (USMH), Nemdil (MOB) et Boukria (CRB) qui vont apaiser les esprits des Ententistes…