La faculté de droit de Boudouaou a été fermée durant toute la journée d'hier par les étudiants. Ceux-ci justifient leur action par « l'entêtement et le refus de l'administration de résoudre les problèmes prévalant au niveau de la faculté ». Les protestataires ont bloqué l'accès à leur faculté dès le début de la matinée. La goutte qui a fait déborder le vase et provoqué leur colère est le changement des horaires d'ouverture de la bibliothèque, opéré récemment par l'administration. Selon eux, cette mesure « cause d'énormes désagréments et les empêche de faire leurs exposés à temps ». « On veut nous imposer les horaires d'accès à la bibliothèque, alors que notre programme est trop chargé », fait remarquer Nacer, un étudiant de 4e année. Les étudiants de cette faculté protestent également contre les mesures prises récemment par l'administration visant à priver les étudiants de 4e année ayant passé les examens de rattrapage de bénéficier des concours de mastère, en qualifiant cela « d'exclusion injuste et arbitraire ». Par ailleurs, il est à noter que les étudiants de la faculté des sciences économiques et commerciales de l'université de Boumerdès ont poursuivi leur mouvement de grève, durant la journée d'hier, en signe de protestation contre « le maintien de la moyenne de rachat à 9,90/20 pour les étudiants de sciences commerciales et 9,80/20 pour ceux de gestion ». Ces derniers soutiennent que « si les membres des commissions de jury ne baissent pas la moyenne de rachat, on risque de se retrouver avec un taux de 50% de recalés ». Ils expliquent cela par « le fait que peu de bacheliers ont rejoint notre faculté cette année ». « Pour qu'on puisse faire l'équilibre, on refuse de rabaisser la moyenne de rachat afin d'imposer aux étudiants de refaire leur année ». Les étudiants affirment que « le doyen de la faculté a promis de régler tous nos problèmes mercredi dernier, après la première journée de grève, mais on cherche à casser notre mouvement à travers l'organisation d'une assemblée générale avec des étudiants de l'UGEL et de l'UNEA, qui ne représentent qu'eux-mêmes ».