Les secteurs de l'éducation, le transport, la jeunesse et les sports, l'action sociale et l'enseignement supérieur ont été passés au crible par les élus locaux, trois jours durant, lors de la session extraordinaire de l'APW de Bouira, qui a pris fin jeudi dernier. Le budget primitif (BP) de l'année 2010, équilibré en recettes et en dépenses, a été adopté en plénière. Toutefois, en comparaison avec l'exercice de l'année précédente, le budget de cette année a connu une baisse de l'ordre de 28 millions de dinars. Les recettes sont d'un montant de 1,7 milliard de DA. Le volet de l'équipement s'accapare la somme de 1,6 milliard de DA, et le fonctionnement quant à lui, le montant qui lui a été consacré est de 99,5 millions de DA. Les interventions se sont concentrées beaucoup plus sur le secteur de l'éducation, notamment la gestion des projets de réhabilitation des établissements scolaires à travers la wilaya. Les élus, de leur côté, avaient dénoncé les retards accusés dans l'achèvement des travaux de réalisation de certains établissements, ainsi que les projets de réhabilitation des écoles primaires et des cantines. Concernant les retards accusés dans l'attribution de certains marchés, les avis ne sont pas partagés entre les élus et l'administration. L'intervention de la secrétaire générale de la wilaya au cours de cette session s'est axée essentiellement sur l'élaboration des fiches techniques des projets et la surestimation, et d'expliquer les raisons de la modification des fiches techniques. « Je trouve qu'il n'y a pas de commune mesure quant à l'élaboration des fiches techniques. On ne va pas accorder toutes les fiches techniques. Il y a des critères à prendre en considération », a répondu la SG à une question d'un élu. Et d'ajouter : « Si on continue dans ce sens, l'enveloppe existante ne couvrirait même pas une dizaine d'écoles ». Par ailleurs, le montant qui a été octroyé à la réhabilitation des établissements scolaires est de 800 millions de centimes. Quant à la somme qui a été allouée à la réfection des cantines, elle est de l'ordre de 1,8 milliard de centimes. Dans un autre registre, plusieurs projets du secteur de l'éducation ont accusé d'énormes retards. À cet effet, il y a lieu de compter environ 10 CEM et 7 lycées qui sont en cours de réalisation et dont la majorité d'entre eux ne seront opérationnels qu'à partir de l'année 2010. Plusieurs points ont été soulevés par les élus lors de cette session extraordinaire, concernant notamment le secteur de la jeunesse et des sports, la Dlep, l'action sociale et le secteur des transports. Il faut noter que les réponses des responsables de ces secteurs respectifs étaient loin d'apporter des éclaircissements attendus.