La troisième session de l'APW de Constantine, qui s'est déroulée jeudi dernier, a été consacrée à l'examen des dossiers qualifiés d'importants, liés aux projets d'aménagement urbain et aux infrastructures de santé de proximité. Ceci a été l'occasion pour le wali de revenir longuement, lors de son intervention devant les membres de l'exécutif et ceux de l'assemblée, sur les efforts consentis pour réaliser l'amélioration urbaine au niveau des communes. « L'opération, qui a bénéficié d'un montant de plus de 10 milliards de dinars, est l'une des plus importantes dans toute la région Est ; elle devra permettre d'améliorer le cadre de vie des citoyens, même si des imperfections ont été constatées dans certains quartiers », a reconnu le chef de l'exécutif. Le rapport présenté par la commission des équipements et de l'aménagement urbain de l'APW ne manquera pas de soulever une certaine « injustice » dans la répartition des projets entre les quartiers de la ville de Constantine et ceux des autres communes, en sus de la qualité peu convaincante des travaux, due essentiellement au manque flagrant de bureaux d'études et d'entreprises qualifiés. Côté infrastructures sanitaires de proximité, et en dépit des réalisations neuves acquises récemment au niveau de la commune-mère, beaucoup de défaillances ont été relevées dans les communes, où un travail important attend la direction de la santé, notamment en matière de couverture sanitaire dans les contrées les plus éloignées. Le volet le plus attendu de cette session, et lié à l'enquête menée par la commission des équipements et de l'aménagement urbain sur le projet du parking à étages de l'avenue Zaâmouche, a laissé la presse sur sa faim. Alors que l'on s'attendait à un rapport, qui aura à révéler les défaillances du plus vieux projet en cours de réalisation dans la ville et qui a coûté jusque-là aux contribuables plus de 800 MDA (millions), la commission s'est contentée de revenir sur les péripéties qui ont marqué l'opération depuis le lancement des études en 1999. Des détails relatés par la presse depuis le lancement d'un chantier qui traîne encore après huit ans de travaux, alors que la date de réception du fameux « colosse » de charpente métallique n'a pas été avancée officiellement.