L'arrivée des Fennecs au Caire s'est déroulée dans de très mauvaises conditions. Des supporters égyptiens ont caillassé le bus de la sélection nationale algérienne. Les images de l'agression ont fait le tour du monde et, subitement, la presse internationale a montré un intérêt particulier pour « une rencontre pas comme les autres » et a consacré de longs articles à l'évènement qui précède le match. Les journaux français, tout particulièrement, sont longuement revenus sur cette « dérive sur le Nil ». Le quotidien le Monde consacre un long article à l'évènement et une interview au correspondant du journal El Watan, Yazid Ouahib, sur son site Internet. Le journal parisien a cité les propos du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, condamnant l'agression dont a été l'objet l'équipe algérienne. De son côté, Libération : « Match Egypte-Algérie : mesures de sécurité pour que le match ait lieu ». Il écrit : « La FIFA a demandé vendredi à la Fédération égyptienne que "toutes les mesures de sécurité soient prises" pour que le match Egypte-Algérie puisse avoir lieu, samedi, en qualifications au Mondial 2010, après le caillassage du bus de l'Algérie. "Nous avons réitéré auprès de la Fédération égyptienne la demande que toutes les mesures de sécurité soient prises pour que ce match puisse avoir lieu", a dit un porte-parole de la Fifa. » Quant au Figaro, il interviewe le joueur des Verts, Karim Matmour, qui a déclaré : « Ce n'est ni plus ni moins qu'un grossier guet-apens. » Le NouvelObs.fr titre son article « L'Algérie sur une poudrière… » après le caillassage du bus de la sélection algérienne. Même intérêt chez les autres journaux et chaînes de radios européennes, qui ont consacré des espaces importants à l'avant-match Egypte-Algérie en faisant intervenir des joueurs sur leurs ondes. Les médias arabes aussi ont longuement évoqué les événements du Caire. Du Maroc au Koweït, la presse a déploré « l'accueil » réservé à la sélection algérienne, sauf les journaux cairotes qui ont trouvé le moyen de déformer la vérité en donnant, en boucle, des versions erronées de ce qui s'est passé.