Depuis le 8 novembre courant, les élèves des classes d'examen du CEM Arezki Boudjemâa d'Adekar, imités par les 3èmes années, refusent d'entrer dans leurs classes en raison des infiltrations d'eaux survenues après les fortes chutes de pluies survenues la veille. La défection de l'étanchéité qui laisse échapper une quantité d'eau importante dans les salles de cours, le manque de chauffage et beaucoup d'autres problèmes, maintes fois soulevés par la section syndicale et l'association des parents d'élèves (APE) de l'établissement, sont à l'origine de ce marasme qui a poussé les élèves à prendre la décision de sécher carrément leurs cours. « Nos classes sont inondées et il est pratiquement impossible d'y mettre les pieds », témoignent les nombreux élèves rencontrés à l'entrée de l'établissement. De son côté, la section syndicale du CEM, à travers son représentant, dit avoir tiré la sonnette d'alarme « pour la énième fois », à travers des déclarations dont la dernière date du 17 septembre dernier sur « la situation explosive qui prévaut dans l'établissement ». Le représentant syndical parle de « situation confuse entre des inspecteurs des finances qui défilent, des responsables dont les bureaux sont souvent fermés, le blocage d'une enveloppe de 180 millions de centimes pour justement servir à la réparation de l'étanchéité, et bien d'autres questions très importantes pour la bonne marche de l'établissement ». L'APE de son côté a tenu en fin de semaine une AG pour tenter de trouver une issue au problème