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«La justice n'a émis que deux mandats d'arrêt sur les neuf annoncés»
Publié dans El Watan le 07 - 09 - 2013

A rebours de ce qui a été publiquement communiqué par le procureur général près la cour d'Alger, il s'avère que sur les neuf mandats d'arrêt internationaux censés être émis — dont celui concernant l'ex-ministre de l'Energie, Chakib Khelil —, seuls deux mandats d'arrêt ont été réellement lancés. Il s'agit notamment des mandats ciblant Farid-Nordine Bedjaoui et Omar Habour poursuivis, comme les autres mis en cause, pour corruption, trafic d'influence, abus de fonction, blanchiment d'argent et passation de marchés contraires à la législation et constitution de groupe criminel transfrontalier. «S'agit-il d'un oubli ? Est-ce tout ce qu'Interpol avait reçu de la justice algérienne ?», s'interrogeait Aït Mokhtar, dont le collectif MCAF — au même titre d'ailleurs que le Conseil national de l'immigration (CNI) — s'est constitué partie civile dans les procès en instruction en France et en Italie. «Alors que ni le gouvernement algérien, encore moins Sonatrach ne se sont portés partie civile.» Aït Mokhtar et son collectif dont l'action vise à récupérer les biens acquis, avec l'argent de la corruption en France et en Europe, se sont dit «surpris» d'apprendre du directeur de la police judiciaire française que seuls les deux mis en cause étaient véritablement recherchés par la justice algérienne (sic).
Lors de sa conférence de presse tenue le 12 août dernier, le procureur général, M. Zeghmati avait pourtant indiqué que les neuf mandats d'arrêt avaient été émis vers la fin du mois de juillet. «Ils avaient été lancés il y a deux semaines», avait-il déclaré. Nonobstant, Interpol n'a diffusé à ce jour aucun des mandats en question. Etrangement, aucune «notice rouge» n'a été émise par le bureau central d'Interpol à Alger à l'encontre des personnes impliquées dans le scandale. «Des mandats d'arrêt, c'est bien beau mais quid des demandes d'extradition ?» Mystère et boule de gomme. Entendu la semaine dernière par les enquêteurs de la section anti-blanchiment (office central pour la répression de la grande délinquance financière), Aït Mokhtar s'est dit ahuri d'apprendre pareille nouvelle. Le coordinateur du MCAF affirme que les enquêtes en cours à Milan (affaire des rétrocommissions versées par la société Saipem à des dirigeants et intermédiaires algériens pour l'obtention de 8 milliards de contrats) et à Paris (blanchiment et corruption) avancent bien. «Les services du procureur adjoint chargé de l'affaire, M. Baietto, nous ont fait savoir qu'un juge d'instruction sera nommé rapidement et espèrent boucler le dossier dans un mois», souligne-t-il. L'affaire a été, selon lui, requalifiée et les personnes poursuivies par le tribunal de Paris devront répondre de «blanchiment» et de «corruption».
Le dossier sur lequel se penchent présentement les parquets de Milan et Paris a trait à la période allant de 2006 à 2009 et concerne des «contrats et projets totalisant un montant de 420 millions d'euros». Les investigations conjointes entre Milan et Paris auraient abouti à la perquisition et à la mise sous scellés de deux immeubles sis avenue d'Iéna à Paris dans le 16e arrondissement. Il aurait été prouvé, d'après Aït Mokhtar, que les immeubles appartenaient à la famille Bedjaoui. Des documents avaient été saisis lors desdites perquisitions, confirme Aït Mokhtar joint au téléphone. «Il s'agit de biens achetés aux noms de société créées à cet effet au Luxembourg et alimentées à partir de certains pays d'Asie. Le nom de jeune fille de la mère de Farid-Nordine Bedjaoui, Lauron Lionnelle, apparaît souvent au cours de l'enquête.» En plus des deux immeubles, une villa de haut standing, située à Ramatuelle, dans l'arrière-pays niçois, a été mise sous scellés. «Même si F. Bedjaoui a essayé de la soustraire à la saisine en tentant de la vendre.» Une villa cossue, sise pas loin de la Côte d'Azur, au sud de Saint-Tropez, qui coûterait entre 5 et 7 millions d'euros, précise-t-il.


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