Les pays de l'Amérique latine aiment le football propre et le jeu hautement technique. Depuis le match entre le Salvador et le Honduras qui a dégénéré en guerre entre les deux pays en 1969, le football est devenu une compétition sans haine dans ce continent. Aujourd'hui, toute la presse latine s'est fait l'écho du match Egypte - Algérie. Des commentaires il y en a eu. Le journal mexicain El Sol de Mexico, titre « Une guerre du football ». Reprenant la déclaration d'avant-match du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, le journaliste précise que les autorités devaient garantir la sécurité à l'équipe algérienne et à ses supporters. Il ajoutera que si la FIFA a demandé des garanties, c'est qu'il y avait péril en la demeure. Et, le résultat est là. Pour sa part, le quotidien argentin Clarin notera : « L'Egypte a gagné par 2-0 à l'Algérie, mais dans un climat hostile, atteignant ses objectifs. » Aussi, il mentionne que rien ne peut justifier l'attaque du bus, terrorisant de la sorte les joueurs de l'équipe nationale algérienne. « Plus de trente blessés après le match Egypte - Algérie » est le titre qui barre la une du journal El Mercurio du Chili. Dans son article, le journaliste rapporte les scènes de violence qu'ont endurées les Algériens au Caire et souligne que le match s'est joué dans une ambiance très chaude. Quant au journal uruguayen El Pais, il relate que le résultat du match Egypte -Algérie a été forcé et obtenu dans une atmosphère de polémique et d'agressions, qui ont commencé par l'attaque du bus de l'équipe algérienne. Enfin, ABC du Paraguay rapporte que « la rencontre s'est jouée dans un climat vicié et faussé par les agressions d'avant-match ». La presse latine a été unanime pour dénoncer le traquenard dans lequel est tombée l'équipe algérienne.