Pour agrémenter cela, le G de «groupe» a été remplacé par le C de «collectif» et le «Germe» se mue en «Creme». La «crème de la société», explique Belkacem Saïd Mellikeche, étudiant en deuxième année magistère en philosophie à Alger. L'initiative a vu le jour suite a l'essoufflement de la CNAE (Coordination nationale autonome des étudiants), meneuse du mouvement de protestation estudiantin de 2011. «L'analyse et la recherche sur le mouvement estudiantin algérien s'imposent pour rectifier les erreurs du passé», martèle M. Mellikeche. Les fondateurs du collectif se sont fixé plusieurs buts et missions. «Promouvoir la recherche sur les mouvements et les organisations d'étudiants et produire de la connaissance scientifique sur les mouvements étudiants…», cite-t-il. Afin d'atteindre ces objectifs, les initiateurs ont imaginé une panoplie diversifiée d'activités dont la collecte des documents et archives en relation avec le mouvement estudiantin, l'organisation des colloques, d'expositions ainsi que l'édition d'articles, d'ouvrages, de revues, etc.