La qualification de l'Algérie au Mondial est tombée tel un couperet sur la tête des Egyptiens, et plus particulièrement sur leurs médias, qui n'arrivent toujours pas à digérer cette défaite de Khartoum et cette élimination de la compétition mondiale, qui sourira en toute logique et même comme une justice divine à l'Algérie. Il suffit d'ailleurs de voir les nombreuses chaînes satellitaires depuis la fin de la rencontre de mercredi et les journaux égyptiens parus hier pour se faire une idée de la grande déception de nos adversaires, mais surtout pour constater avec une certaine ironie le manque total de fair-play de ces Egyptiens, battus sur le terrain et qui ne veulent toujours pas le reconnaître, du moins pour la plupart. En effet, des journalistes et des « spécialistes » de la balle ronde ont tout fait pour réduire la portée de cette victoire des Verts, estimant que c'est l'équipe de Shehata qui a dominé la rencontre avec une possession de balle majoritaire, une domination territoriale et beaucoup plus d'occasions nettes en attaque. Des analyses ridicules, à la limite de l'hypocrisie, alors que ces gens semblent avoir vu un tout autre match que le monde entier. Poussant même le bouchon un peu plus loin, ils accusent l'arbitre seychellois, Eddy Maillet, d'avoir favorisé l'Algérie, ce qui est totalement faux. Le meilleur exemple est sans conteste le nombre de cartons – quatre –infligés à nos capés. Autre preuve du manque de fair-play de ces Egyptiens, qui ont raté la qualification pour la simple raison que les Verts étaient beaucoup plus forts malgré les procédés extrasportifs qu'ils ont utilisés, certains font tout un plat de soi-disant incidents survenus à Khartoum à la fin de la rencontre de mercredi, dont auraient étaient victimes les supporters égyptiens. Alors que c'est un lynchage organisé et de grande envergure qui avait été organisé le 14 novembre dernier contre nos ressortissants. Il faut dire à ce propos que les médias égyptiens, pour essayer de « justifier » leur élimination, somme toute logique et juste, se sont focalisés sur ces incidents de Khartoum en en faisant des « incidents d'Etat » pour une histoire de trois blessés légers, selon les officiels Egyptiens, à travers les soi-disant témoignages de Soudanais que curieusement on ne verra même pas témoigner sur les écrans des télés égyptiennes. Le ridicule ne tue pas certes, mais les médias égyptiens sont tombés dans leur propre piège médiatique en ne montrant aucun de ces blessés, annonçant même la prise en otage d'un groupe de leurs supporters à Khartoum. Un fait très vite démenti sur ces mêmes écrans par des officiels égyptiens et des journalistes présents sur place, qui parleront d'une fuite plutôt, pour se cacher « de la furie furieuse des supporters algériens ». Pis, ces mêmes médias qui avaient accusé les joueurs algériens d'avoir eux-mêmes saccagé le bus qui les menait jeudi dernier de l'aéroport à l'hôtel, au Caire, et d'avoir simulé les blessures, feront la gaffe de montrer des bus de supporters égyptiens « attaqués » à Khartoum, en montrant des débris de verre jonchant la chaussé alors que ces débris devraient être à l'intérieur même du bus et non en dehors, si agression il y avait eu réellement. Et pour couronner le tout, ces mêmes médias osent qualifier les Algériens qui ont fait le déplacement à Khartoum de « voyous » et d'« illettrés », contrairement aux leurs, composés « de leur élite et d'intellectuels respectables ». Désolant de la part des Egyptiens, ce qui démontre encore une fois, leur haine à l'égard des Algériens et donc de l'Algérie. Ils n'acceptent pas la défaite sur le terrain, alors qu'ils ont lynché des Algériens dans l'indifférence, le mutisme et le mensonge de ces mêmes médias.