Slovenie-Russie 1-0 La qualification surprise de la Slovénie aux dépens des favoris russes, mercredi soir, est le triomphe de l'insolence pour une équipe qui, sans pression, a déjoué les pronostics face aux demi-finalistes de l'Euro 2008. Personne ne les attendait là. Opposés dans le groupe 3 à la République tchèque et à la Pologne, revenant de l'Euro 2008, ils disputaient à ce moment-là le statut d'outsider parfait aux Slovaques, qui ont finalement terminé en tête du groupe. Barragistes surprises, les hommes de Matjaz Kek, sans grande vedette, ont validé leur billet « à l'abnégation ». Cette qualification vient récompenser le travail de Matjaz Kek, qui avait repris la sélection au plus bas en janvier 2007 et l'a conduite à sa troisième participation à une phase finale, après l'Euro 2000 et le Mondial 2002. Bosnie-Portugal 0-1 Le Portugal a décroché mercredi son billet pour le Mondial 2010 en s'imposant 1 à 0 en Bosnie, après l'avoir emporté en barrage aller sur le même score, dans un match où ils ont patiemment attendu leurs adversaires pour les surprendre en contres. Avec un Ballon d'or dans son effectif – Cristiano Ronaldo, forfait mercredi sur blessure – et une quatrième place lors de la dernière Coupe du monde à défendre, le Portugal ne pouvait se permettre une absence en Afrique du Sud sans déclencher un petit tremblement de terre. Mais un but de Raul Meireles à la 55e minute une défense expérimentée et des contres incisifs ont permis aux Portugais de valider tranquillement leur qualification. Uruguay-Costa Rica 1-1 L'Uruguay s'est qualifié pour sa première Coupe du monde depuis huit ans, en faisant match nul contre le Costa Rica (1-1) en match retour des barrages des qualifications entre les zones Amérique du Sud et Concacaf (Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes), mercredi à Montevidéo. Les Uruguayens ont dominé leurs adversaires physiquement, mais ont manqué de précision dans le dernier geste. Ils ont dû attendre la 70e minute pour ouvrir le score par Abreu, de la tête . Mais, signe de leur manque de maîtrise collective, ils se sont rapidement fait rejoindre à la suite d'une action où le capitaine costaricien Centeno (74') a profité de la passivité de la défense locale. Le match a alors dégénéré hors terrain, avec une bagarre entre remplaçants du Costa Rica et membres d'une équipe de télévision, qui a obligé l'arbitre à interrompre le jeu durant quatre minutes. Grèce-Ukraine 1-0 La Grèce a battu l'Ukraine (1-0) en match retour des barrages des qualifications (zone Europe), mercredi à Donetsk, obtenant ainsi sa qualification pour la Coupe du monde 2010. Le but de la victoire de la Grèce a été inscrit par Salpingidis à la 31e minute de jeu. Les deux équipes avaient fait match nul (0-0) lors du match aller, le 14 novembre à Athènes. La Grèce est ainsi la 28e équipe qualifiée pour le Mondial en Afrique du Sud l'été prochain (11 juin-11 juillet). Le sélectionneur allemand de la Grèce, Otto Rehhagel : « Je suis fier de mes joueurs, qui ont mis tout leur coeur et toute leur âme dans ce match. Nous avons eu du mal à contenir les attaques ukrainiennes au fil de la rencontre, mais nous avons fait notre maximum et, heureusement, cela nous a réussi. Nous sommes parvenus à obtenir le résultat que nous espérions. » France-Irlande 1-1 Thierry Henry (France) : Il y a eu main, mais je ne suis pas l'arbitre Thierry Henry a reconnu qu'il avait bien touché le ballon de la main avant de servir William Gallas, qui a marqué le but égalisateur (1-1) qualifiant l'équipe de France pour le Mondial 2010, mercredi, en barrage retour contre l'Eire. « Oui, il y a eu main, mais je suis pas l'arbitre, a déclaré le capitaine des Bleus. Toto Squillaci va à la lutte de la tête, je suis derrière deux Irlandais, la balle rebondit et elle tape ma main. » « Bien sûr, je continue à jouer, a-t-il poursuivi. L'arbitre ne siffle pas main, mais je ne peux pas dire qu'il n'y a pas main. » A la question de savoir si ce fait de jeu altérait sa joie, il a répondu : « Non, non. On est qualifiés ! » A propos de William Gallas, qu'il a longuement enlacé au coup de sifflet final, Henry a dit : « William, ça fait longtemps que je le connais. On a été à l'école ensemble. Je ne vais pas faire une soirée nostalgie, mais... On a la même date de naissance, on a été à Clairefontaine ensemble. Et de se retrouver tous les deux sur cette action, ç'a été un grand moment ! » « Cela restera dans l'histoire, mais le plus important pour nous, aujourd'hui, c'est qu'on se soit qualifiés, a-t-il ajouté. Dans la difficulté, des fois, on apprécie encore plus. » Thierry Henry devrait disputer sa quatrième Coupe du monde. « On n'en est pas encore là, a-t-il relevé. Ne me donnez pas la poisse avec les blessures. Je me suis fait mal au genou à la 50e minute dans un choc avec Shay Given. Je voulais rester sur le terrain malgré la douleur. »