L'Angleterre est l'une des équipes favorites du Mondial 2010, avec un sélectionneur et des joueurs d'exception, mais quelques faiblesses ne permettent pas d'écarter une énième désillusion. La Slovénie comptera sur le collectif et l'esprit d'équipe forgés au cours de la campagne des qualifications, afin de créer la surprise et d'arracher un billet pour les 8es de finale du Mondial 2010. Angleterre: L'Angleterre est l'une des équipes favorites du Mondial 2010, avec un sélectionneur et des joueurs d'exception, mais quelques faiblesses ne permettent pas d'écarter une énième désillusion. Fifa.com a fait le point sur les points forts et les points faibles d'un des adversaires de l'Algérie. Les plus Fabio Capello. L'Italien a apporté sa rigueur et son organisation à une sélection traumatisée par son absence de l'Euro 2008. Sa gestion de «l'affaire Terry» a montré qu'il savait éteindre les feux allumés par les tabloïds. Des joueurs d'exception. Avec les milieux Frank Lampard et Steven Gerrard, et l'attaquant Wayne Rooney, l'Angleterre dispose de trois individualités capables de faire la différence. La confiance. Les bookmakers placent l'Angleterre avec l'Espagne et le Brésil comme favoris, les publicitaires rivalisent d'enthousiasme patriotique. Mais en 2006, beaucoup d'Anglais considéraient le Mondial comme gagné avant d'avoir été joué... Le public. Selon les estimations, entre 50 000 et 100 000 Anglais comptent faire le déplacement. Sans compter ceux, nombreux, qui vivent sur place. En Afrique du Sud, l'Angleterre jouera à domicile. Les moins Le gardien. Le titulaire est le vétéran (40 ans en août) David James, alias «Calamity», capable d'exploits mais aussi de mémorables bourdes. Sa doublure, Robert Green, n'a guère impressionné avec West Ham. L'expérience du jeune et talentueux Joe Hart se limite à la Premier League. La défense. Pilier de l'axe central, Rio Ferdinand n'a pas disputé quatre matchs consécutifs cette saison en raison de blessures. Capello a par ailleurs surpris en ne sélectionnant qu'un arrière droit de métier, Glen Johnson, blessé une bonne partie de la saison. Gareth Barry. Incertain (cheville), le milieu défensif n'est pas aussi médiatique que David Beckham, mais il est un joueur bien plus essentiel. Son absence forcerait Capello à revoir son système, et peut-être même à improviser une défense à trois éléments. Le soutien à Rooney. Les doutes sont permis sur le niveau d'Emile Heskey et Jermain Defoe, qui joueront aux côtés de Rooney. La pression médiatique. Le Mondial est un mois béni pour les tabloïds qui useront la corde patriotique avant de se retourner si les choses tournent mal. Leur campagne sur la vie privée de John Terry a montré qu'ils pouvaient susciter un scandale de nature à déstabiliser leur équipe. Slovénie : Dépourvue de vedette et d'expérience, la Slovénie comptera sur le collectif et l'esprit d'équipe forgés au cours de la campagne des qualifications, afin de créer la surprise et d'arracher un billet pour les 8es de finale du Mondial 2010. Les Slovènes adoptent le même profil que les Verts, avec moins de soucis physiques. Les plus Collectif. Le groupe du sélectionneur Matjaz Kek, resserré autour du onze type, a réglé ses automatismes tout au long des qualifications. Si ses joueurs n'évoluent pas dans les clubs européens les plus clinquants (Cologne, Vérone, West Bromwich ou Auxerre), ils ont fait preuve ensemble de leur efficacité : barragiste surprise, la Slovénie a fait trébucher la Russie du sélectionneur néerlandais Guus Hiddink avec rigueur et insolence. Etat d'esprit. Les Slovènes surfent sur la confiance glanée en qualifications. Ayant retenu la leçon de la mésentente entre sélectionneur et joueurs au Mondial 2002, le groupe est soudé autour de Kek et de ses relais dans l'équipe, Samir Handanovic, Robert Koren, Milivoje Novakovic et Bostjan Cesar. Mur. Avec cinq buts encaissés en douze matchs de qualifications, barrages compris, la défense slovène a fait preuve de sa solidité. Ses grands gabarits devraient gêner le jeu de tête typiquement anglais. Les moins Novices. Aucun des 30 présélectionnés n'a participé aux deux aventures internationales de la Slovénie, l'Euro 2000 et le Mondial 2002. En club non plus, ils n'ont pu goûter au rythme du très haut niveau européen. Ce manque d'expérience pourrait être un lourd handicap face aux routiniers de la Premier League ou des Coupes européennes. Anonymes. Depuis la retraite de Zlatko Zahovic en 2005, la Slovénie ne dispose plus de la perle rare capable de décider seule du sort d'un match. Pression. Pour espérer accéder aux 8es de finale, la victoire est quasi impérative contre l'Algérie lors du premier match avant d'affronter les Etats-Unis puis l'Angleterre. Le capitaine Robert Koren doit aussi profiter du Mondial pour trouver un nouveau club, West Bromwich n'ayant pas renouvelé son contrat malgré l'accession en Premier League.