-Alger : le système LMD, une formule à «améliorer qui ne sera pas abandonnée» Le système LMD (licence-master-doctorat) est une formule qui est appelée à être améliorée, mais ne sera pas abandonnée, a affirmé mardi le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki. Reconnaissant l'existence de «dysfonctionnements» dans l'application du système LMD, le ministre a indiqué, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne, que l'Algérie s'attellera à améliorer ce système, mais «ne l'abandonnera pas». «A chaque fois qu'il y a un dysfonctionnement qui apparaît, il doit être corrigé dans la concertation. Il faut évaluer au fur et à mesure ce système pour le rendre plus dynamique, plus souple et l'amener à répondre aux objectifs pour lesquels il a été adopté», a-t-il expliqué. Evoquant l'adéquation des diplômés de l'université algérienne avec l'économie du pays, le ministre a assuré que ces diplômes «ne posent aucun problème de reconnaissance», soulignant, toutefois, la nécessité d'améliorer la qualité de l'enseignement pour réhabiliter l'université algérienne. M. Mebarki a, en outre, insisté sur la nécessité de créer des filières d'excellence devant permettre à l'université algérienne de jouer «pleinement» son rôle dans la formation et l'émergence d'une élite d'avenir. Le ministre a plaidé, à ce propos, pour une décentralisation dans la création de ces filières d'excellence en faisant participer les enseignants, à travers leurs comités pédagogiques et conseils scientifiques, à toute décision concernant l'avenir de l'université algérienne. Interrogé sur la rentrée universitaire 2013/2014, M. Mebarki a estimé qu'elle s'est déroulée «globalement» dans de «bonnes conditions», grâce, a-t-il dit, aux efforts consentis par l'Etat pour améliorer les conditions d'accueil des étudiants. -Constantine : les neutrinos à l'étude L'université de Constantine 1 a organisé, mardi, la 1re rencontre algéro-française sur les neutrinos, ces particules neutres, légères et invisibles qui peuvent déterminer la composition des énergies utilisées dans un réacteur nucléaire. François Vannucci, professeur émérite de l'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules de l'université de Paris VII et chercheur au Centre national de la recherche scientifique a confié à l'APS que des applications, encore au stade expérimental, permettent de déterminer si l'énergie utilisée dans un réacteur est composée d'uranium (énergie «pacifique») ou de plutonium, un élément de base pour la fabrication d'une arme nucléaire. Les premiers résultats pratiques de cette jeune science sont prometteurs, a assuré M. Vannucci ajoutant que les nombreux mystères entourant la formation des planètes et des étoiles commencent à trouver un début de réponse grâce aux possibilités offertes par les neutrinos qui portent en eux l'empreinte des temps passés. La découverte des neutrinos ouvre des voies «révolutionnaires» qui permettront de «comprendre et de déchiffrer le mystère de la naissance, de l'expansion et de l'orientation de l'univers», a soutenu, de son côté, le Pr Jamal Mimouni, conférencier, responsable du département de physique de l'université de Constantine-1 et président de l'association Sirius d'astronomie. -Biskra BCSC : nouveau club scientifique dynamique «Biskra Computer Science Club» est devenu en sept mois d'existence un acteur majeur de la vie estudiantine locale. L'association est engagée dans l'organisation d'activités scientifiques, notamment celles dédiées aux technologies de l'information et l'informatique. BCSC a été fondée le 10 avril dernier par des étudiants en informatique de l'université de Biskra. Elle organise à la fin du même mois son premier événement en invitant «Google Developers Groupe d'Alger» pour animer une série de conférences sur les nouvelles applications du moteur de recherche «Google», ainsi qu'un atelier de formation sur l'application «Android», nous informe Imane Rehmani, présidente de l'association. Deux mois et demi après, elle organise un concours intitulé «Meilleures applications informatiques», en présence de Fellah Abdelhaq, l'ambassadeur de «Mozilla Firefox» en Algérie. Un des rares événements de ce genre en Algérie. A l'occasion, trois étudiants ont été primés. L'association nous annonce un riche programme pour cette année, ainsi après l'organisation conjointe de la sixième édition de DZwebdays avec l'association «Nucleus» les 10 et le 12 octobre derniers sous le thème «Venez avec une idée, repartez avec un site», une combinaison de formations et de compétitions complémentaires. Avec le succès de ces journées, Imane et ses camardes comptent accélérer le rythme des activités en s'inscrivant dans une dynamique permanente. Un atelier de formation chaque semaine à partir du mois de novembre sera l'activité centrale du club, elle est dédiée au «langage de programmation informatique». Pour répondre aux besoins de ce lancement, des portes ouvertes sur l'association auront lieu cette semaine afin de renforcer les équipes du club par de nouveaux membres. -Alger ASEPA : réunion du bureau exécutif L'association scientifique des étudiants en pharmacie de l'université d'Alger (ASEPA) a procédé à l'élection de son nouveau bureau exécutif samedi dernier, nous a déclaré Djalel Sekkal, le nouveau secrétaire général de l'association et étudiant en 6e année pharmacie. L'association est connue dans le milieu universitaire par deux événements phares. Le premier est «la journée nationale de l'interne en pharmacie», une manifestation sous forme de congrès où les étudiants en 5e année donnent des communications tout au long de la journée. «L'année dernière, l'activité a eu lieu à l'hôtel Sheraton d'Alger le 30 juin, douze étudiants internes ont fait des communications orales et treize autres ont présenté des communications en posters», explique le SG. Le second est la remise des diplômes de docteur en pharmacie au début de chaque année. Cependant, le nouveau bureau tiendra sa première réunion aujourd'hui pour débattre et préparer les activités de cette année, «des sorties de sensibilisation à l'occasion des journées mondiales relatives à la santé publique, le lancement d'une revue scientifique, l'échange international des étudiants en pharmacie, etc. seront au rétro-planning des activités», révèle Djalel.