La grippe A/H1N1, dite porcine, ne cesse de semer la terreur à travers tous les pays du monde. En Algérie, la menace semble être sérieuse. Un débat autour de cette question a eu lieu durant le week-end à Bouira, et ce, dans l'espoir de trouver le moyen d'éviter toute propagation. Le secteur visé par cette campagne de sensibilisation et de prévention est celui de l'éducation. Comment procède-t-on à contrecarrer la grippe A/H1N1 ? En cas de danger, quelles sont les mesures nécessaires à prendre pour éviter la propagation et aussi la progression du virus ? « Journée d'information sur la prévention de la grippe porcine en milieu éducatif », tel est le thème de la rencontre organisée par la mutuelle de l'assistance scolaire (MAS) de Bouira, en collaboration avec la direction de la santé et de la population (DSP). Pour montrer la dangerosité de la grippe dite « porcine », le chef de service de la prévention au niveau de la DSP de Bouira, M. Hammadi Omar, a tenu à expliquer toutes les facettes du virus, sa propagation, sa durée de vie et aussi, les méthodes et procédés afin d'éviter des contagions. L'assistance a eu droit, aussi, à plus d'explications à propos des procédures à entreprendre. Cela concerne beaucoup plus les directeurs d'écoles, en cas d'apparition dans un établissement d'un ou de plusieurs cas avérés de grippe A/H1N1. À cet effet, le chef de service dira que si un cas de grippe A est avéré, la fermeture de la classe est obligatoire et les élèves doivent rester chez eux. Dans le cas où l'on déclare 3 cas avérés, l'école doit être fermée pendant une durée de 7 jours, et ce, afin de prendre les mesures nécessaires par les services de la santé. Cependant, l'intérêt et l'importance de la journée, semble-t-il, n'ont pas été bien saisis par quelques responsables de l'éducation des autres wilayas qui n'ont pas répondu à l'invitation. Sur les 17 wilayas qui devaient prendre part à ce rendez-vous, on en a constaté la présence de moins d'une dizaine. Ainsi, il nous a été donné de constater la faible participation des directeurs des établissements scolaires, bien que le nombre des établissements scolaires (primaire, CEM, lycée) à travers la wilaya soit très important. Dans de pareilles circonstances, nos écoliers seront-ils à l'abri de la menace ?