Le pouvoir en plein désarroi n'hésite plus à réprimer toute liberté d'expression et fermer tous les espaces de réflexion. Cela confirme toutes les appréhensions de la société algérienne devant une dérive désastreuse d'un régime incapable de s'adapter aux règles de la démocratie et de l'Etat de droit. Cela montre également tout le ridicule de «l'Etat civil» dont parlent les souteneurs du 4e mandat. Monsieur Bouteflika et sa cours manifestent encore une fois leur volonté de garder le pouvoir quelle qu'en soit la manière. C'est à l'ensemble de la société de réagir et d'imposer une véritable issue à la crise politique qui ne cesse de s'amplifier, en s'impliquant dorénavant dans l'action politique. Tant qu'il y a des hommes et des femmes conscients des enjeux, l'espoir est intact que ce pouvoir finira par abdiquer.