En prévision de l'Aïd, l'administration locale a pris des dispositions préventives au niveau des 3 annexes communales afin d'éviter l'abattage dans les quartiers et places publiques des villes de Baraki, de Sidi Moussa et des Eucalyptus. A cet effet, les services communaux de l'hygiène intensifient leurs actions dans le but de sensibiliser la population contre les risques du kyste hydatique. Ce dernier, représente, selon les services vétérinaires, une source de graves maladies, d'où l'exigence de la vigilance et de la prévention au niveau des abattoirs, surtout dans les lieux échappant au contrôle. Ces derniers se trouvent généralement dans les localités rurales. Pour cela, les autorités locales ont du réactiver les mesures de protection du cheptel destiné au sacrifice à travers la vaccination obligatoire. Aussi ,la vérification des aliments de bétail est indispensable pour se prémunir des maladies ovines. Les services vétérinaires tentent d'impliquer les représentants des quartiers populaires et ceux des localités éloignées dans la campagne de protection, lancée tout récemment dans les quatre coins de la région. Les vendeurs de moutons se sont multipliés sans observer les règles de vente requises par la réglementation ni même réduire les prix qui restent, à ce jour, au dessus du pouvoir d'achat de la majorité des familles. En outre, les foyers, ayant déjà acheté les moutons, n'ont pas tous les aliments nécessaires, ce qui incite à s'inquiéter à propos de la consommation de la viande dans certains sites ruraux. En dépit du suivi par les services d'hygiène, une partie des fourrages demeure hors de contrôle dans ces circonstances, où l'anarchie ne peut pas être entièrement combattue.